Je vous en ai déjà parlé en long, en large et en travers de porc ! La Countach, c’est un rêve de gosse, celui d’un poster punaisé sur un mur, une ligne à vous décalquer les mirettes, un comportement et un moteur aussi délicat à dompter qu’une italienne caractérielle (pléonasme !). Mais finalement, c’est pour tout ça qu’on l’aime !
Celle qui débarque et que je vous propose d’embarquer, n’est autre que l’ultime version de la supercar italienne, la 25ème anniversaire. Comme son nom l’indique, elle signe le 25ème anniversaire de la marque de Sant’Agata Bolognese. Mais aussi, le glas d’une longue carrière qui aura duré plus de 20 ans.
Bien entendu, ses lignes se sont adaptées aux différentes modes et tendances qu’elles ont traversé. Au fil des générations, la Countach a pris du muscle, s’est élargie, a gagné un aileron, des extensions, devenant pas forcément plus gracieuse mais plus impressionnante.
Avec la 25ème Anniversaire, on peut penser que Lamborghini cherchait à alléger la ligne, comme si la marque avait tenu compte des différentes critiques stylistiques et décidé de finir la carrière de sa supercar en essayant de lui rendre la finesse qu’elle avait perdu… enfin presque !
Car la 25ème c’était d’abord et surtout une refonte esthétique. Mécaniquement, elle gardait les caractéristiques de la LP 500 QV. Au centre, le V12 5.2 l fort de 48 soupapes, le Quatrovalvole. Physiquement, elle troquait son aileron (disponible sur demande) contre des prises d’air plus généreuses dans le but de gaver le moteur et de l’aérer au maximum.
455 ch s’occupent des laaaaarges boudins arrières. Ainsi armée, le taureau ruine un 0 à 100 en 4,7 secondes et est capable de filer à 295 km/h, même s’il fallait être couillu pour aller les chercher, la Countach ayant la sale habitude de lever le nez à pleine vitesse !
L’intérieur reçoit aussi quelques détails spécifiques. panneaux de portes, sièges du modèle US, volant et vitres électriques… oui,la Countach perd ses manivelles pour succomber à la modernité !
Pour l’anecdote, le cul de la Countach reçoit les pneus les plus larges de la production de l’époque, du 345/35/15 !
Je ne sais pas vous, mais plus de 40 ans plus tard, croiser une Countach vous fera le même effet que se prendre un RKO ! Bestiale, violente, impressionnante… Un peu comme si la fin du monde allait sonner sur la route, l’apocalypse signé Ferrucio Lamborghini et Marcello Gandini !
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Je me souviens d’un article sur le pilote d’essai de l’époque, qui disais que lors des test de vmax (qui se faisait sur l’autoroute à l’époque !) , ils étaient passés sous un pont à 290kmh, mais l’appel d’air provoqué à soulever l’avant de la voiture de presque 10cm les obligeant à couper… Et se faire rafler par Ferrari (et la F40) le titre de 1ère voiture de route à passer la barre des 300km/h chrono…
L’ Essuie glace le plus imposant du monde :p
Je me contente d’ une réplique PROVA faute de mieux .