Je persiste de temps en temps à vous proposer des véhicules qui viennent mettre une petite dose de douceur dans ce monde de testostérone, d’essence, de pistons, de jantes, et de lignes qui crachent des flammes. Et aujourd’hui, c’est un oeuvre d’art mécanique qui nous fait l’honneur de poser ses roues sur De l’essence dans mes veines… Une Bugatti 46S Cabriolet.
Surnommée la petite Royale, la 46S a été conçue par Ettore Bugatti et son fils Jean dans le but de combler le vide entre la 44 et la démesurée Royale. Elle est présentée en 1929 au salon de Paris. Dès l’année suivante, la version « S » vient se greffer à la gamme. Elle propose le même 8 en ligne de 5.4 l à 3 soupapes par cylindre, qui passe de 140 ch à 160 ch grâce à l’arrivée d’un compresseur et des double arbres à cames en tête. Le régime maxi atteint 3500 trs ! Bugatti écoulera 400 Bugatti 46 de 1929 à 1936 et seulement 18 « S » dont ce cabriolet.
Alors qu’on aime ou pas les modèles d’avant guerre, c’est difficile de rester insensible devant le charme de ces voitures. Notamment lorsqu’elles arborent l’éléphant sur le radiateur…
Enjoy…