Le DTM dans les années 90 a offert à la piste des monstres depuis devenus sacrés. BMW M3 E30, Alfa 155 V6, Mercedes 190 Evo, Audi V8 Quattro… ou chez Opel, le coupé Calibra. Mais avant lui, la marque au Blitz a tenté sa chance de 90 à 92 avec sa berline Omega confiée à Irmscher qui en a fait l’Evo 500.
Quand on parle d’Opel Omega, il nous vient alors souvent 2 images… La 1ère est celle de la berline fumante qui tractait une caravane sur la route des vacances, la bonne bétaillère mazoutée indestructible. Paradoxale quand on sait que l’autre image est celle de la Lotus Omega, monstre des 90’s qui allait donner des sueurs froides à tous ceux qui auront la change d’y poser leur séant !
Pourtant avant elle, la marque s’est rapprochée du préparateur Irmscher pour lui confier l’engagement de l’Omega en DTM. A l’époque, le modèle le plus copieux était la 3000-24 qui proposait 200 ch. Pas mal, mais pas suffisant.
Du coup, chez Irmscher, on s’est penché sur son berceau, et on est allé chercher 230 ch au fond du 6 en ligne. Un kit carrosserie, un châssis revu et 500 modèles routiers plus tard (D’où le 500 du nom…), l’Evo500 décrochait son ticket d’entrée en DTM. Bon tout ça, je vous le racontais plus en détail dans cet article.
Après une carrière en 1/2 teinte et des résultats décevant, elle s’éclipsera pour laisser sa place à la virulente Calibra qui décrochera le titre en 96. Ca aussi, je vous en ai déjà parlé ici et là ! A force, on ne va plus avoir de quoi vous parler…
Bref, celle de Roland Luger est donc une ex-DTM, avec son 6 en ligne boosté à 500 ch pour aller se frotter au HillClimb européens, mais aussi, faire quelques sorties pistes en historique. Et quand on voit les déhanchés de l’engin, nul doute que si elle a manqué de perf dans les années 90, par contre, niveau caractère, elle en a à revendre !
© YoungtimerClub Oberes Mühlviertel / Photos via signatures éventuelles