La M3 E36 et son 6 en ligne. Une pièce d’orfèvrerie qui a donné des sueurs froides à ses concurrentes ainsi qu’aux ingénieurs qui les ont créées. Une berline qui se permettait d’aller taper de la grosse sportive, on en avait l’habitude, mais qui leur mettait la fessée à ce point, c’était déjà plus rare !
La E30 était née pour la piste, sa remplaçante le sera pour montrer ce que le constructeur savait faire… Plus grosse, plus lourde, elle gagne 2 cylindres et se réconcilie avec les béhèmistes au passage. Le 6 en ligne de 3.0 l développe 286 ch, 30 de plus de la version la plus affutée de la M3 E30.
Malgré un poids en hausse de 200 kg, les perfs sont au rendez vous, et la M3 rentre dans la cour des grandes. Ses rivales, elle va les chercher chez Porsche et Ferrari, et ne se contente pas seulement de les suivre, elle les fait trembler quand elle ne les double pas ! Une nouvelle référence est née…
Ce n’est pas fini, puisqu’en 96, BMW revoit sa copie mécanique, le bloc gagne une admission variable nommée Vanos, passe à 3,2 l et le missile bavarois dépasse les 320 ch… 321 exactement ! Elle reçoit l’aide d’une boite 6 pour faire passer toute cette cavalerie aux roues arrières. Le tout dans un bruit rauque métallique digne du célèbre orchestre de Munich !
Voilà de quoi faire d’elle l’une des sportives les plus emblématiques, performantes et efficaces des 90’s. Un super compromis entre passion et raison, puisqu’elle était capable de promener madame et les gamins, de les accompagner aux courses ou à l’école, de partir en vacances et de se chauffer le beauf avec sa nouvelle 993 ou d’aller se manger de la 348 GTB lors d’une sortie piste !
Voilà, c’est ça la M3, un engin prêt pour jouer du chrono le week end et apte à vous déplacer le reste de la semaine.
Une base idéale qui ne demande, pour les plus sportifs et exigeants, qu’à recevoir une bonne cure de bestialité. C’est donc ce qu’a réalisé l’équipe de Performance Technic, située à Dublin qui comme son nom ne l’indique pas, est à quelques encablures de… San Francisco.
Une fois dans leur atelier, le coupé allemand reçoit son lot complet de carbone, lèvre avant, latérale, diffuseur arrière et becquet passé en mode table de ping pong ! Enfin, les roues sont empruntées au catalogue BBS.
La suite se cache sous le capot, le 3.2 issu d’une E46 se pare d’un couvre culasse carbone et d’une petite optimisation pour dépasser les 343 ch d’origine. La boite, reçoit un double embrayage mais passe surtout en séquentielle. Volant à l’intérieur, M Motorsport en Alcantara, baquets Recaro et harnais Schroth Racing.
Enfin le dernier détail, la ligne est une Magnaflow, et mettez les watts à fond, vos poils risquent de ne pas s’en remettre !
© BMW S54 E36 M3 from Performance Technic on Vimeo.
Dans la vidéo il est inscrit s54, c’est un swap avec un moteur d’e46 ?
Probablement oui.
Sebastien Loic
J allais de tagguer a l instant
La boite est vraiment bizarrement étagée, on dirait une boite de diesel. Et elle n’est clairement pas équipée d’un double embrayage ou alors elle a un grave problème.
Enfin dans l’article vous dites que la 3.2l a reçu le Vanos mais c’était déjà le cas de la 3.0l, et ce n’est pas une admission variable (ça s’appelle DISA chez BMW) mais une distribution variable.
Je passe mes vitesses avec 2 fois moins de débattement a la main c’est honteux!! Mdr
De toute façon un M3 3.0 aux USA ils te le font avec un 2.5 et 1 seul papillon et te sortent 240cv… Ahahahahah
Mieux vaut ne pas trop s’éloigner des teutons pour rester en Motorsport wagen !! Eheh
Oui en fait c’est un shifter de la marque CAE, just e un levier, rien à voir avec une boite séquentielle et encore moins double embrayage.