La Ferrari 355 est peut être la dernière berlinette enfantée par Maranello. Compacte, frêle, au poids contenu, et un moteur qui ne tombe pas dans l’abondance pour la transformer en supercar… Nan, la 355 c’était un scalpel qui respectait la hiérarchie, dans le plus pur esprit de la supersportive. Authentique…
Puis à partir de la 360 Modena, Ferrari est tombé dans la course à la surenchère… En même temps, la marque au Cheval Cabré n’avait pas trop le choix ! Dans ce milieu, suffit qu’une concurrente fasse mieux pour que l’escalade soit amorcée… On le voit aujourd’hui…
Rendez vous compte, en 94, celle qui portait haut le blason de la marque offrait 380 ch perchés à 8250 trs/min. 20 ans plus tard, la 458 est positionnée de la même façon dans la gamme, mais elle ridiculise une F40 en terme de perfs, chrono, puissance… Avec 570 ch dans les pistons, elle n’a plus grand chose à voir avec l’esprit d’une berlinette, sensée être une frêle et légère sportive vivante et dynamique.
Bref, à chaque période ses références. Et celle qui nous intéresse aujourd’hui s’appelle donc 355, a perdu son toit mais à récupéré une ligne Tubi, et chante comme une Diva…
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Un jour elle sera mienne, oh oui un jour elle sera mienne…
Cette voiture me donne des frissons, ligne, bruit, sensations !