Atmo ou turbo ? La question se posait pour les adeptes  des GTI dans les 80’s et 90’s et se pose encore aujourd’hui. 2 écoles bien distinctes où les débats se terminaient sur la route ! Chacune avec ses adeptes et ses dignes représentantes… Et dans la famille turbo, l’une des plus nerveuses s’appelait Uno !

Les atmos, c’est la grâce technique. Celle de la puissance sortie du régime, des doubles arbres, des multisoupapes… Les turbos, c’est des bourrins. Un peu comme comparer la boxe et le catch !

On retrouve donc ces différences d’architectures avec des caractères diamétralement opposés mais qui dans les 2 cas, vous filent la patate. 2 chemins différents pour finir au même endroit…!

Les turbos, c’étaient donc souvent des teignes pleine de puissance et de couple, qu’il fallait surtout faire passer au sol par le biais de roulettes avant qui faisaient tout ce qu’elles pouvaient. Sachant qu’à l’époque, les turbines ne se montraient pas aussi dociles que leurs descendantes modernes. Du On-Off avec un sérieux décalage horaire entre votre pied droit et le moment où l’escargot se mettait à charger. Anticipation, modestie, réflexes et organes génitaux bien accrochés indispensables !

Parmi les plus virulentes, la Fiat Uno Turbo i.e. véritable bad girl italienne, avec tout ce que cela entend. Un moteur bouillant, un poids contenu, mais un comportement qui vous faisait faire le signe de croix à chaque fois que vous écrasiez la pédale de droite et qu’il fallait tourner le volant.

A ce petit jeu, il faut aussi savoir que les turbos présentaient la faculté d’être de bon client à la préparation. Un coup de clé et les chevaux se multipliaient comme par enchantement. Le tourne vis se transformait presque en baguette magique !

C’est comme ça que la Uno Turbo i.e. qui arrive s’est retrouvée avec 220 ch sous le capot. Une mini tornade qui s’abat sur l’autodrome de Modena…

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