Faites péter les moustaches ! Retour en 1988, sur le mythique circuit de Rallycross de Lohéac qui a vu défiler depuis 40 ans des Jean Pierre Beltoise, Jean Ragnotti, Remy Julienne, ou encore Petter Solberg dans la poussière, les tonneaux et les pares-chocs qui volent !

Certes le Rallycross n’est pas la discipline la plus médiatisée en France. Bien que la tendance s’inverse grâce aux nouvelles chaines de la TNT qui ont besoin de contenu sans débourser trop d’oseille. Mais ce n’est pas la moins spectaculaire pour autant. Bien au contraire ! Imaginez d’anciennes voitures gloires du WRC ou du fameux Groupe B qui se mélangent avec des teams plus petits et des autos fabriquées avec les moyens du bord ! Des départs en ligne, un circuit mi-terre mi-asphalte, des travers dignes des meilleurs drifteurs et des touchettes à la limite du stock-car ! Si pour la plupart des disciplines de circuit la poussette est interdite, sanctionnée par les commissaires et bien souvent le directeur d’écurie qui vous parlera du pays si vous abîmez la voiture. Sachez qu’en Rallycross c’est toléré et même que c’est comme ça qu’on gagne des courses !

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Bref cette discipline autrefois « artisanale »  se professionnalise aujourd’hui avec l’émergence du championnat du monde depuis 2014. Grâce à l’engagement de constructeurs officiels dont Peugeot ainsi que les marques de boissons énergisantes qui balancent du cash. Sachez aussi que c’est grâce au rallycross qu’est né le trophée Andros. Nos amis scandinaves ayant un gout prononcé et un certain talent pour les sports automobiles, ce sont eux qui composent la majorité des pilotes de rallycross.

Bref revenons à notre vidéo du jour, une vieille VHS retrouvée au fond d’un placard. C’est pourquoi la qualité est infecte il faut bien le dire et je m’en excuse par avance. Par contre c’est l’occasion de voir se bagarrer des autos qui sont devenues si rares : 505, Golf 2, Alfa 75, Saab 900…

En piste avec Guy Frequelin et sa 205 T16 Evo 2 pour un on-board avec 600 cv sous le capot, aucune aide à la conduite et pas d’électronique, rien que le talent ! Suivi d’une série de séquences baston ou les gars n’y vont pas avec le dos de la cuillère ! Et un clin d’oeil au maitre de la discipline, Jean Luc Pailler.