Eux ils l’ont appelée « The Yellow City Cruiser ». Moi j’aurais dit « The yellow-brick-de-cream-fresh ». Bon allez les gars, on ne rigole pas (au moins à la vanne quand même !). La Cinquecento Abarth est une petite bagnole pas banale, pas chère, pas très puissante… Mais comme toutes les italiennes elle est tellement attachante ! 

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Quand cette Cinquecento Abarth a pointé le bout de son capot carré au milieu des années 90, la marque au scorpion était dans le creux de la vague. Avec même quelques parpaings attachés aux pieds comme c’est la coutume dans le sud de l’Italie. D’ailleurs la « tchincouétchento » n’avait d’Abarth que le kit carrosserie et le logo puisqu’à la base c’est une Sporting. En fait le fameux kit n’était composé que de pièces fabriquées par Speedline et Momo et rebadgées Abarth.

Alors oui, certes, pas de turbo, 54 chevaux les bras levés sur un tabouret de bar, un 0 à 100 en plus de 13 secondes, une vitesse max ébouriffante de 154 km/h en descente avec le vent dans le dos… La sportivité, on se la roule en boule et on se l’écrase sous le joug pataud d’une Timberland mal attachée ? Et bien non. Parce qu’avec 735 kg sur la balance, la Cinquecento Abarth est une presque vraie sportive. Et croyez le ou non, c’est super amusant à conduire ! C’est comme avoir 8 ans et faire un giron sur un Piwi 50. Et si ça ne suffit pas vous pouvez toujours la transformer en Proto P2 !

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En fait c’est Bob l’éponge avec des jantes alu !

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