L’Alpine A443 c’est l’évolution de l’évolution de l’évolution de l’A440. Son objectif, aller encore plus vite que celles qui étaient passé avant elle dans le but de pouvoir enfin monter sur la plus haute marche du podium des 24h du Mans. La dernière chance avant de passer à la F1 !
Pourtant ils ne sont pas passés loin, mais en course, ça ne suffit pas car comme disait le philosophe du bras de fer, Bull Hurley : « Etre 1er, y’a qu’ça, être 2nd, ça n’existe pas… Le 2nd, c’est un con ! ». Ainsi, l’édition mancelle de 1978 sera donc la dernière tentative de Renault Alpine.
Et pour mettre toutes les chances de leur côté, la marque va aligner des modèles tous différents, que ce soit au niveau de l’aérodynamique ou de la mécanique. L’A442 lime les pistes depuis 75, alors il fallait lui offrir un grosse évolution, surtout au niveau de la trainée. Du coup, l’empattement gagne 15cm, le V6 de 2138cm3 se fait souffler dedans à 0,95 bars. pour sortir 520 ch.
Alpine alligne 4 voitures au Mans. Deux A442 confiées à Jean Pierre Jarier et Derek Bell pour la 1ère et au trio Ragnotti – Fréquelin – Dolhem pour la 2nde. Une A442B, pilotée elle par Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud. Enfin, notre A443, menée par le duo expert de l’époque Jean-Pierre Jabouille et Patrick Depailler.
La marque gagnera son pari, mais pas celui de l’A443 puisque finalement, c’est l’A442B qui va s’imposer. Cette victoire sonnera le glas de l’endurance chez Alpine Renault, avant le grand retour 35 ans plus tard avec l’A450.
Quant à l’A443, elle a revu les Hunaudières et Mulsanne en 2014 à l’occasion du Mans Classic, aux mains de Jean Ragnotti. et fallait bien que ça passe un jour sur De l’essence dans mes veines !
© Renault & signatures éventuelles
Et si vous voulez nous soutenir et nous aider à passer la 2, vous pouvez participer à notre cagnotte 😉