La Mazda MX5 Merlot vous connaissiez ? Eh bien je viens de découvrir grâce aux shoots de Pose DéKa sur celle de Clemix. D’autant plus que cette série limitée du petit roadster japonais n’a pas eu les honneurs du marché français. Cela n’a pas empêché Clemix d’aller chercher la sienne de l’autre côté de la manche et de lui offrir une p’tite cure de pompelup…
Fallait quand même couillu pour donner le nom d’un cépage à une série limitée. Bien entendu, son nom, elle le devait à sa couleur, un rouge sombre métallisé appelé Mica Merlot. Il n’empêche qu’elle a ensuite reçu un nom différent en fonction des marchés sur lesquels elle a été commercialisée. MX5 « Cosmo » en Allemagne, « Red Pepper » en Suisse, « Art Vin » en Autriche et bien entendu, « Merlot » en Angleterre, d’où le volant du mauvais côté de la route !
Qui dit série limitée, dit équipement spécifique, car vous pensez bien que Mazda ne s’est pas limité à la couleur. Exposée dans les show rooms de la marque en 1995 et 96, elle offrait des jantes en 15′ chaussées en Dunlop, des poignées de portes chromées, un couvre capote noir, et affichait fièrement son nom sous les clignotants latéraux. En fonction des pays, son habitacle se parait de cuir gris ou beige; des inserts bois venait habiller la console et le volant se gainait de cuir.
Enfin sous le capot, on pouvait y trouver soit le gentil 1.6 l de 90 ch soit le plus virulent 1.8 l et ses 130 ch. C’est ce dernier qui anime la Miata de Clemix, un jouet devenu intemporel qui faisait renaitre, à la fin des 80’s, l’état d’esprit des roadster anglais des années 50 et 60. La recette était simple… une bouille à croquer, un poids contenu et une puissance suffisante sur les roues arrière pour rendre l’ensemble vif, agile et amusant à piloter. Du plaisir à l’état pur.
Surtout que celle de Clemix n’est pas restée d’origine… et n’en déplaise aux habituels talibans, ce n’est pas plus mal car la MX5 fait partie de ces caisses qui se prêtent parfaitement aux modifs.
Exit les roues d’origine au dessin digne tout droit sorti du rayon tuning de chez Norauto ! A la place, Clemix a eu la bonne idée d’y mettre des Work Equip 40 en 9×15′ ET-3 devant et du 9,5×15′ ET-12 derrière. Toutes sont chaussées en 185/45… qui a dit tendu comme un string ?! Il n’empêche que les Equip 40 offre un dessin qui s’accorde parfaitement à celui de la MX5. Des combinés filetés Meister R se chargent de rapprocher le roaster de l’asphalte et l’y faire rester. Et histoire de pouvoir dédicacer l’asphalte, Clemix y a greffé un lame avant en fibre signée Alex Berget, des bas de caisse et une lame arrière OEM. Ha c’est bas, et ça en porte les stigmates… mais bon, vous connaissez l’adage : Si ça frotte pas, c’est que ça peut rouler plus bas ! Pour continuer au rayon esthétique, l’aileron reçoit également un discret ducktail.
On passe ensuite à l’habitacle, qui reçoit un intérieur complet en cuir Tann d’Eunos Roadster de 1993. Le contraste beige / Merlot est du plus bel effet. Un volant bois et branches chromées OMP Mugello et une réhausse de shifter Jass Performance plus tard, le tableau est terminé.
Niveau mécanique, les 130 ch sont largement suffisants pour remuer la puce de moins d’1 tonne. Clemix y rajoute juste une ligne RS*R histoire de laisser chanter le 1.8 l !
Sans tomber dans l’ostentatoire, la frêle MX5 de Clemix en devient méchante… une bad girl qui laisse sa rareté aux vestiaires au profit de l’exclusivité recherchée par son petrolhead de proprio et c’est bien là le principal. Alors si on rajoute les superbes clichés de Pose DéKa (Je vous invite à vite aller liker sa page !)… on touche la perfection non ?
Je connaissais pas non plus, elle est super sympa la sienne !
Clemix arrête de te la péter merde.
Mdrrrr
Violent!!
N’oublions pas le moteur le plus connu de la MX5, le 1.6 115 cv qui a été oublier dans l’article 😉
Parce que la Merlot n’a eu que les 90 et 130 ch… Donc aucune raison de parler du 115 !
Mathieu
Florian Guichard savoure
Paul Pérez Malik Soud
Bryan Bontemps
Julien Verpoorten