Attention les enfants, aujourd’hui, on va se prendre une bonne grosse bouffée de Vtec en rute. Non, pas de B16 ou de B18 excités… ni même du K20, H22 ou K24 testostéronés… On a l’élite, avec le C30A ! Ha oui, pour les non inscrits sur Jpcar, le C30A, c’est le V6 3.0 l de la NSX avec ses 274 ch capables de chanter à plus de 8000 trs. Surtout que là, ils sont un peu énervés…
La NSX et son V6 ! Pour tous ceux qui pensaient de les Diva ne venaient qu’exclusivement d’Italie… Quoique, la NSX est sûrement la plus italienne des japonaises ! Déjà sa 1ère cible fut la Ferrari 348 qu’elle venait provoquer sur son propre terrain. Ensuite son dessin, signé Ken Okuyama, qui allait, quelques années plus tard, tracer également celui d’une certaine Enzo ! Enfin, son V6 dont les vocalises pouvait rendre jalouse n’importe quelle sportive italienne !
Oui, la NSX allait bouleverser la hiérarchie et montrer que les constructeurs japonais pouvaient réellement jouer dans la cour des grands. Ajoutez à cela une période où Honda raflait tout en F1 avec Senna, qui fut le meilleur ambassadeur qu’ait pu avoir la NSX, et il n’en faut pas plus pour entrer au « Panthéon automobilistique ».
Honda allait la faire sagement et doucement évoluer, d’abord avec la R en 92 qui se mettait au régime sec, puis avec la phase 2 à partir de 97 qui allait voir la cylindrée du V6 passer à 3.2 l et l’arrivée d’une Type S allégée. Puis une ultime phase 3 qui perdait ses pop-up, mais profitait elle, de la Type S, de la R et la Honda la plus chère mise sur le marché, la R-GT qui allait servir d’homologation pour la Super GT.
C’est justement elle qu’on retrouve plus bas… enfin, un réplique construite à partir d’une NSX 3.0 l de 95. Assemblée par le JDR (John Danby Racing) elle n’est pas là pour limer l’asphalte en mode touriste hollandais sur les routes de la Côte d’Azur ! Ici c’est homologation GT 2014, vidée, arceautée, allégée, libérée, séquentiellée, énervée et… ben j’vous laisse regarder !
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