En voilà une qu’on oublie souvent mais qui pourtant, possède un potentiel non négligeable. L’Audi 100 S4, avec son 5 cylindres, son turbo et sa transmission Quattro mérite largement le détour… et un petit coup de clé de 12 pour arracher le bitume et envoyer le cerveau du pilote au niveau des appuis tête arrière ! Enfin Michal, lui, il va vous montrer c’qu’on peut en faire !
La grosse berline aux anneaux s’est bien positionnée à une époque où Audi montait indéniablement en gamme. Qualité optimale, moteurs fiables, prestigieux et modernes, et sportivité s’appuyant sur la transmission Quattro. Le rouleau compresseur était en marche, Mercedes et BMW voyait débarquer cet ogre qui venait amplement marcher sur leurs pompes, mais même leur mettre la fessée…
Rallye, IMSA, endurance, Touring Car, Audi se forgeait une image sportive à coup de titres un peu partout sur la planète. Et ça allait fonctionner, restait plus qu’à capitaliser sur la route et dans les show room des concessions. Et forcément quand la nouvelle berline 100 débarque en 1990, la gamme reçoit vite sa version sportive, appelée S4. C’est donc elle et le coupé S2 qui vont être à l’initiative de la famille S et RS qui, 27 ans plus tard, continue de briller au firmament de la famille sportive Audi.
Le moteur est le 5 cylindres 2.2l de la 200 Turbo, revu et corrigé. Mais par rapport à son ainée, il reçoit une moderne culasse 20 soupapes et se fait souffler dedans par un KKK. Pour la motricité, on peut compter sur le Quattro accompagné par un Torsen… Oui, à l’époque, c’était encore sympathique, sans électronique pour faire 75% du boulot ! Avec 230 ch sous le pied droit, la berline teutonne se tape les 100 km/h en 7 secondes, le 400m en 15 et le kilomètre en 27,5. Ca n’en fait pas la super-berline qui viendra chatouiller les 500E et M5… Non pour ça, elle laissera ce rôle à sa grande soeur avec son V8 4.2… mais ceci est une autre histoire !
Quoiqu’il en soit, pour se déplacer tous les jours, la S4 2.2l turbo Quattro est idéale. Confortable, familiale, fiable, elle sait se montrer velue quand le besoin s’en fait sentir… et malgré ses 1650 kg, elle fait preuve d’une efficacité qui a surpris plus d’une GTi.
En tout cas, Michał Jóźwiak a craqué devant la S4. Et histoire de la rendre différente des autres, il lui a offert 2 – 3 bricoles bien senties, sans chercher à dénaturer la base. Au programme, c’qu’on appelle ici « du classique ». Un rabaissement en règle signé Bilstein, un jeu de Schmidt New TH Line en 19′ et pour l’habitacle, un volant et un pommeau de chez Audi Sport… et basta ! Pas de kit, pas de modifs moteur (même s’il s’y prête volontiers), pas de ligne… on reste OEM ! Ah si, détail qui fait toute la différence, une caisse flambante !
Voilà une base originale, qui affiche un 0 défaut et permet de rouler différent…. Ca peut donner des idées !
Légère petite précision, elle a pris aussi le nom de s6 en 95 😉
Gimi
D’origine la S4 turbo bloc AAN, comme dans le reportage sort 275ch en overboost (1.4B de pression de sural), cependant ce dernier s’enclenche que sur les derniers rapports. Pour en avoir une, d’origine l’auto est vraiment molle (Mon ancienne 200 turbo 10V quattro, marchait beaucoup, mais beaucoup plus fort), une reprog (275ch et 1.4B) modifie totalement le caractère de l’auto, sans sacrificier la fiabilité, après il y a toujours le montage RS2 mais là c’est une autre histoire.
bonjour vous souvenez vous à peu des prix de vos modifs reprog et turbo ? merci à vous
J’en ai possede une en 1993 avec un kit de 303 Cv.
C’est ma meilleure voiture que j’ai eu .
( j’avais fait installe des ressorts dcourts de suspension )
Un tableau de bord tres complet avec affichage digital du turbo.
Avant une Audi 100 normale V6.
Bonjour à tous
Oui superbe voiture qui roule tous les jours mais j ai un problème de suspensions arrieres qui « sautillent » on me dit que c est un problème de sphères qui doivent etre remplacées , savez vous où les trouvées Chez Audi elles ne sont plus disponibles ….
par avance merci