Rat Rod Mods en Jaguar Type E… Pour emmerder les puristes !
par Thierry Houzé | 19 septembre 2017 | Street |
Ah ouais on les aime celle-là… Une bonne référence automobilistique, logiquement intouchable, qui sur un coup de tête se retrouve la base d’un méchant custom de sa race qui tue ! Pour un puriste constipé, ça peut avoir l’effet d’un laxatif explosif ! Ah oui, transformer une Jaguar Type en Rat Rod, ça peut faire hurler, mais nous, ça nous fait délirer !
Le mec a qui certains veulent déjà couper ses attributs masculins se nomme Richard Fairbain. A l’origine de la controverse, une Jaguar Type E SII en 2+2… Ca va, arrêtez de râler, à écouter les ayatollahs du félin, elle est ratée, et a perdu de sa grâce. Bien entendu, la caisse était en train de se faire dévorer par la rouille au fond d’un terrain, oubliée depuis des années, en proie aux différentes affres d’une météo très humide ! De plus, son châssis n’était absolument plus utilisable, tout comme son moteur qui avait rendu son dernier souffle il y a déjà belle lurette… notre Type E était alors plus proche d’un seau de boulons accompagné de morceaux de tôle pourrie sans portes, sans capot et sans fenêtres.
Mais voilà, Richard souhaitait au moins récupérer ce qu’il restait pour redonner vie, à sa façon, à cette légende de la route des 60’s et 70’s. Il acquiert l’épave et la confie à Mike Hill, le boss un peu allumé de Survivor Customs, un artiste de la tôle avec un vision totalement décalée et certains diront, méchamment provocatrice !
Quoiqu’il en soit, pour redonner vie à notre vieille anglaise, il a fallu ressortir le livre d’Einstein…. pas d’Albert, mais celui de son cousin, Franck ! La tôle, ça se reforme, et pour cela Mike a montré l’étendu de son talent. La carrosserie est reconstituée et la calandre semble avoir reçu une muselière. Les pièces de tôle semblent porter des cicatrices du passé, recousues au fil de cuivre.
Une fois les éléments adaptés et assemblés, les phares rivetés et le capot bossu pour accueillir le nouveau bloc, le tout est laissé brut de décoffrage et recouvert d’un vernis prévu à la base pour des yacht. Le rendu est sympa, véritable paradoxe entre le statut social de la base et le traitement qu’elle reçoit… La Reine d’Angleterre en mode sado-maso avec cuir et chaines !
Le châssis est désormais signé BMW, puisque c’est celui d’une E30 Cab modifié et adapté aux proportions de la Type E. Le bloc est lui aussi d’origine bavaroise, un 6 en ligne M50B25, décodez par là un 2.5l de 189 ch qui faisait le bonheur d’une 525i de 90. Il est accompagné d’une ligne home-made qui se termine sur un silencieux de moto. Les baquets sont piqués à une Elise, et tout le reste sort de l’imaginaire et de l’atelier de Mike.
Au final et encore une fois, on est devant une démarche de sauvetage, pour un rendu totalement destroy. Mais quand les puristes s’insurgent, faut quand même dire que souvent, ceux qui crient le plus fort sont ceux qui l’auraient laissée pourrir plutôt que de la sauver… comme quoi, y’a ceux qui gueulent et ceux qui agissent… à chacun de choisir quel est son camp…!
Pas specialement fan mais bon au moins elle roule et ca doit sûrement couter moins cher qu une vrai resto d origine
C’est une BMW E30, c’est marqué, donc ça avait peu d’intérêt de la restaurer. Elle est mieux avec sa coque de Jag
Ness Thor ça t’irait bien rempli de sacs de Macdo et de canettes vides
Carrément Oue, pour la mettre en travers dans la montée du Cerro
Oh non pas une type e 🙁