Au chausse pied qu’ils l’ont fait ! En même temps, y’a des paris comme ça, ils ne peuvent que naitre après une bonne grosse soirée arrosée au Schnaps et au Jägermeister, en accompagnement d’une choucroute avariée…! Car oui, il faut avoir perdu la raison pour se dire qu’un V12 peut entrer sous le capot d’une BMW E36 Compact. Mais une fois dessaoulés, et le chou digéré, nos amis teutons de Racing Dynamics l’ont fait… et c’est sûrement ça le pire !
Le V12, il vient d’une 850i, avec ses 5.0l, ses 60 soupapes, son haras de 300 ch et sa boite 6 Getrag. Le volant moteur est un bi-masse et l’embrayage est renforcé pour encaisser la p’tite cure de tonus que reçoit bloc… car vous pensez bien qu’à y être, autant aller lui chercher un p’tite louche de watts en plus !
Une fois passé entre les mains des sorciers de Racing Dynamics, il devient K55. Sa cylindrée est revue à la hausse,à 5.5l exactement. Au passage, le diamètre des soupapes est augmenté, le profil des cames est plus pointu, la gestion électronique est revu et ils ont fini en greffant une ligne Zytek plus libérée. Ainsi armé, le V12 passe la barre des 400 bourrins pour sortir 475 ch à 5900 trs et 554 Nm de couple.
Pensez bien qu’avec 12 gamelles sous le capot, le châssis est renforcé dans tous les coins. Barres, triangles, tirants, liaisons, amortos… tout vient d’une M3, tout comme l’autobloquant emprunté à une 3.2l. C’est elle qui fourni aussi le kit carrosserie ainsi que tout ce qui vient habiller l’habitacle !
Au niveau des rouleaux compresseurs, les 4 ailes reçoivent des jantes maison en 8×18′, chaussées en Pirelli P7000 en 235/40 et 265/35 respectivement devant et derrière. Une fois qu’ils réussissent à trouver un chouill’ de grip, l’engin déboule sur le 0 à 100 en 4,5 secondes.
Et c’est bien là son seul atout… et encore. Car les essayeurs de l’époque, ressortaient aussi blanc que les fesses d’une bonne soeur ! Impossible de trouver le grip, la voiture se tortillant du cul continuellement comme une danseuse au carnaval de Rio ! Sans compter l’enclume posée sur le train avant qui, en fonction de l’angle, faisait passer la direction de légère à lourde sans envoyer de préavis !
Oui, avec cette E36 Compact passée en mode V12, c’était du sport. Mais, elle est aujourd’hui le sympathique reflet des délires de tous ces préparateurs qui se sont lâchés dans les 90’s histoire de s’offrir une notoriété. On s’en tapait de la cohérence et de l’efficacité, seule la prouesse technique comptait, même si c’était abusé. Un peu comme jouer à la roulette russe… avec un char d’assaut !
© Racing Dynamics via signatures éventuelles
Samuel Fortier
bonsoir j ai souvenir que a l époque (dans les années99-02) dans le journal option auto il y avais une pleine page de pub pour HARTGE qui proposais ce genre de fantaisie
Matt Pocho
Jonathan Jorand
Déjà que le resé était juste d’origine… Tu dois faire 40 bornes avec le plein avec ce moulin…
sleeper par excellence ca !!!
Nicolas Bellenger !!
je me rappelle d’un article sur cette machine !! un bon gros délire !!
Billy j’ai deja la base manque plus que le V12
Parfait !