Vous avez pu le remarquer, on aime vous faire découvrir des prépas totalement inutiles et déjantées. En soit, c’est comme l’art, c’est inutile mais ça fait plaisir aux sens. On enfonce donc un peu le clou avec cette ‘stang de 70 qui à bouffé un VR38DETT. Vous nous direz, c’est pas la première. On pense tout de suite à l’héroïne de F&F Tokyo Drift, la Mustang de 68 RB26DETT. Mais là on joue dans une autre cour. Ceintures !
Elle fut l’une des stars du SEMA 2016, on vous présente la Muzilla. Mu pour Mustang, zilla pour la référence à Godzilla, métaphore des Nissan GTR R35. C’est ça qu’est bon avec les Muscle cars. Quoi ? La Mustang c’est un Pony car ? Ouais, à la base je veux bien, en 64. Mais la ’70, dites moi ce qui lui reste de « Pony » sérieux ! Tout ça pour dire que les Muscle Car c’est top parce que sous le capot, y’a d’la place ! On y trouvait notamment le 7.0L 429 Corbra Jet. Ça rentrait au chausse-pied, mais ça rentrait. Oui pas besoin de gravier ni de verre pilé bande de pervers ! Donc imaginez un « petit » V6 3.8. Ça passe comme dans du beurre !
Sauf qu’ici, c’est un peu plus compliqué que ça. Jerry, le proprio a adapté une coque de Mustang Fastback de 70 sur des trains de Nissan GT-R. Donc la Muzilla c’est une intégrale. Oui messieurs, comme celle de l’ami Ken Block. Jerry a vraiment fait un mix entre les deux voitures, toute la partie visible c’est de la Stang. Et tout le reste c’est la GT-R. A l’extérieur donc c’est une Mustang un peu bodybuildée quand même. Elle se la joue haltérophile sexy. Le tas de muscles avec le string qui dépasse au dessus du legging, qui crie braguette. Dans notre cas ce qui crie braguette c’est le V6 apparent. A la manière des 426 Hemi, on montre un peu les armes dont dispose la dame pour le grand prix des feux rouges.
Les armes ici c’est 525 cv de feu prêts à propulser notre Muzilla en vitesse lumière. Avec un peu plus de 770 Nm de couple on se doute que ça arrive très très vite ! Une boîte préparée par Jack’s transmission se charge d’envoyer la ouache sur les deux trains. Oui le gars prépare juste des GT-R pour le dragster… Si c’est homologué route ? Eh oui on est pas en France les gars. Les roulettes DPE RSL 25C (kesséça ?!) chaussées en Toyo R888 en 18 font contact entre les chevaux et le bitume. Tous les trains on été revus, notamment le refroidissement de la transmission, pourtant les freins restent ceux de la GT-R stock.
A l’intérieur on conserve la console et le tableau de bord de la Mustang mais des manos de la GT-R ainsi que les organes de contrôle y ont été greffés. Des baquets Sabelt GT-200 retiennent le tas de chair du malheureux qui ose coller au sol la partie droite du pédalier AMG. Un arceau vient rigidifier le tout. Dehors le corps de la Stang est retravaillé, on lui colle une lame avant en carbone ainsi qu’un diffuseur d’où sort la ligne Tanabe. Des feux led viennent indiquer qu’un missile sol-sol est en circulation. Enfin, un orange Calypso Coral de Boss 302 vient apporter la dernière touche Muscle Car à l’ensemble.
Au final ? Chez De l’essence dans mes veines on comprend pourquoi elle à fait parler d’elle au SEMA. C’est vrai, en dehors d’être original, ce genre de projet c’est entre le car porn et le défractage de rétine. Ouais ça veut dire que c’est top ! On aurait peut-être aimé voir ce que ça aurait pu donner en propulsion sur un Touge. Peut-être que l’avenir nous le dira, mais pour le moment cette merveille reste un Street Show Car ! Quoi qu’il en soit, elle semble envoyer sévère car la dame sur les photos à l’air d’en prendre plein la tête… Enjoy !
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