Là on s’attaque à du lourd. Déjà parce que votre fidèle serviteur en a une dans le garage, on touche aux sentiments. Ensuite parce que c’est un bon gros montage de taré comme on les aime. Une BMW E21, un « baby shark » avec un peu plus de dents. Enfin parce que les ayatollah de l’origine des sacros-saints youngtimers vont nous haïr (encore plus). Une fois n’est pas coutume on va vous parler d’un swap. Sado-maso la rédac’ de De l’essence dans mes veines ?!
Ahhhh le monde merveilleux du Drift. Un monde où tout est permis et dans lequel on peut voir (presque) tout. Y’a le drag aussi. Marek est Polonais. Et en plus de la vodka, il a aussi de l’essence dans les veines. Déjà parce qu’il est membre du team STW Drifting qui fait fureur sur les Touge locaux. Ensuite parce que son E21, elle envoie gros temps. Comprennez qu’elle est passée par différents stades de « démoniaquerie ».
Initialement, elle était une paisible youngtimer en fin de vie. Promise au mieux à une restauration et quelques réunions de papys gâteux 2 fois par an, au pire à la casse. Mais c’était sans compter sur le passage de la team STW. Pour commencer, ils sont partis par le classique « on vire tout ». Ensuite le sempiternel « on arceaute tout et on renforce tout, en fait on refait un vrai châssis tubulaire ». Vient en suite l’habituel « on coupe le toit »… Hein ?! On coupe le toit ? Oui il paraît que ça fait du poids en moins. Surtout quand on le remonte en fibre de carbone. Tout comme les portes, les seuils, le diffuseur et la lame avant. Tant pis pour la ligne.
Avec tout ça c’est déjà un peu parti en couille, mais le meilleur reste à venir. Toute la suspension est indépendante et le freinage est confié à des éléments de M3 E36 qui seront remplacés par du Porsche. Puis tout l’apanage d’une caisse de drift, kit grand angle, intérieur vidé, baquets, frein à main hydraulique, etc… Manque pas un truc ? Ah si ! Ça se passe comment sous le capot ? A la base ils avaient monté la bête avec un V8 LS62 de 550 CV. Dans le monde du drift, c’est presque un veau. Du coup exit le V8 et bonjour le L6 turbo. Une valeur sûre, un 2JZ dont on ne va pas vous vanter à nouveau les mérites ni raconter l’histoire. Ledit 2J (c’est son petit surnom) crache 700 CV et 800 Nm de couple.
Et sur le bitume ça envoie. La caisse est passée par plusieurs évolutions de design pour arriver à ce style camo. Au passage la carrosserie reçoit un look inspiré des Groupe 4, et un échappement latéral qui sort de l’aile. Bestial. Même si le drop du toit choque un peu, on reste dans du très très lourd. Et efficace ! Marek finit en effet 2ème du classement pro local. Avec ça, on risque de le voir débarouler en France sur une manche du King Of Europe. On en profitera peut-être pour jeter un autre coup d’œil à sa caisse. Vous pouvez d’ores et déjà aller sur leur site. Suite au prochain épisode !
bim
Gâchis