Ouais bon, des fois, l’inspiration n’est pas forcément au rendez-vous ! Alors on fait comme on peut. En attendant, même si le H a poussé subitement au début de Airride, il n’enlève rien à ce Citroen Type H qui se la joue limace en faisant des traces sur le bitume. Base originale pour projet délirant qui, une fois encore, nous vient du Japon !
En attendant ce Citroen Type H lui aussi repousse les limites de la créativité. A chaque fois que je vois un engin comme ça, je me demande comment le gars a bien pu se dire « Tiens, et si on swappait un Type H et qu’on en faisait un custom sur air ». C’est vrai quoi, les bases pullulent… Eh bien non, le gars il part sur un Citroen Type H ! Et justement, je trouve que chez nous, il manque ce côté délire dans le choix des bases pour les projets. Les japonais, les ricains, les anglais, les scandinaves savent se lâcher pour sortir des trucs complètement chtarbés sur la forme, mais avec un fond où on se dit « Ah ouais, quand même ! ». Mais partout ailleurs, c’est sérieux…! A croire que les gars ont peur des réactions… putain de préjugés !
Enfin au Japon, comme d’hab, ça, ils s’en branlent ! Et une fois encore, ils nous ont sorti un truc de malade, qui nous prouve que la base finalement, elle a peu d’importance quand le boulot est top et l’idée d’origine géniale !
Notre Citroen Type H il est né en 74 et, à en croire l’immat’, a connu une vie plutôt bien remplie dans le Gard (Après je sais qu’au Japon ils achètent de plaques françaises pour les poser sur leurs caisses parce que ça fait style !). Il en porte d’ailleurs toujours les stigmates… mis à part que sa retraite il la passe maintenant du côté d’Osaka. Et elle s’avère moins tranquille que c’qu’il devait sûrement s’imaginer.
Au Japon, ils sont fans des caisses françaises. Donc rien d’étonnant d’en croiser dans un état clinique. En même temps quand on aime… on en prend soin ! Et Mr Isc (Oui, c’est son nom…) il l’aime son Type H. Une fois qu’il a débarqué sur l’archipel, il a voulu en faire un engin qui embrasserait l’excellence de l’automobile japonaise pour l’associer à ses origines tricolores, le tout dans un esprit de perfection… Ouais, ça peut piquer quand on le lit, mais bon, vous savez c’que c’est, le saké, ça casse ! Il n’empêche que Mr Isc est allé au bout de son délire… pour notre plus grand plaisir.
Vu que l’utilitaire avait plutôt souffert, la décision fut prise de garder la caisse et de la poser à un châssis spécifique neuf, animé par… un bloc de RX7. On est sur du 100% custom. Le châssis est donc fait sur mesure, le rotatif y est logé et au passage, revu, renforcé, boosté… et tout l’bazar habituel quoi. Il est accompagné de la boite d’origine Mazda elle aussi. Enfin p’tit détail, l’échappement part vers l’avant pour sortir juste derrière la calandre.
Les suspat’ sont confiées à des boudins Accuair et les bonbonnes viennent se loger de chaque côté de la boite. Toutes les liaisons pneumatiques sont faites en cuivre, à l’ancienne. Willwood s’occupe du freinage. Enfin le tout repose sur de belles Barramundi Design en 6,5×17′ devant et 11,5×20′ derrière. Elles sont chaussées en Pirelli de 195/40 et 295/20 !
Le plancher arrière et la caisse ont été renforcés pour ne pas se tordre au 1er soudage de pédale. Que ce soit celle de l’accélérateur ou des freins. Dans l’habitacle, le tableau de bord est devenu numérique accompagné de l’unité de contrôle Accuair E-Level et c’est tout… Pour le moment, Mr Isc devrait poser ses fesses sur le moteur ! Le projet est toujours en cours et il ne manque plus que la tôle pour venir isoler la cabine et les sièges… ça peut paraitre con, mais ça peut être utile non ?
Donc il y a de fortes chances que vous croisiez à nouveau ce Type H dans nos lignes histoire de voir c’qu’il a dans le roto ! A suivre…
© Superfly via Tony & Carmen Matthews
Pat Rick Look ! !
Le châssis est rutilant, une vraie pièce d’orfèvrerie!!!!! Sacré travail, c’est beau!!!!! Je me demande si ce projet n’aurait pas pour but de réaliser la version japonaise de Louis la brocante……………..
magnifique, vrai projet creatif hors norme