Nous revoilà avec la suite des différentes anecdotes qui ont permis aux 24h du Mans de devenir l’une des courses les plus emblématiques du sport auto, aux côtés (D’après les spécialistes) du GP de Monaco et des 500 Miles d’Indianapolis. 

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 15

Allé, on continue cette série qui va vous permettre d’étoffer votre culture sur les 24h du Mans avec justement l’un des pilotes éternellement associé à l’épreuve, Henri Pescarolo qui a pris le départ 33 fois aux 24h du Mans en tant que pilote. Il ne l’a remportée qu’à 4 reprises. Mais en 68, alors qu’il participe à sa 3ème édition et que l’épreuve est repoussée en septembre (Faut réviser aussi un peu !), son équipier Johnny Servoz-Gavin mène de main de maitre sa Matra MS630 quand à 2 heures du matin, sous une pluie battante, l’essuie glace tombe en panne. Il rentre aux stands et juge impossible de continuer la course. Le moteur est inaccessible, et Lagardère, le patron de Matra, va alors réveiller Pescarolo pour lui annoncer l’abandon de la voiture… qui décide de prendre le volant et continuer la course. Il roulera toute la nuit sous la pluie, sans essuie-glace et remontera jusqu’à la 2ème position. mais à 2 heures de l’arrivée, il roule sur un débris qui fera éclater son pneu et les obliger à abandonner une bonne fois pour toute.

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 16

L’Audi R8 est le modèle qui compte le plus de victoires juste derrière l’Alfa 8C, la Ford GT40 et la Porsche 956. Justement, en parlant de Porsche, le team Joest Racing a remporté l’épreuve 13 fois, soit 1 fois de plus que l’équipe Porsche officielle ! Porsche encore affiche 54 podium, 12 doublés, 8 triplés et 19 pole positions. 

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 17

En 1951, un pilote sort de la piste et part en tonneaux… sa voiture s’arrête à 500m de la ligne d’arrivée… il était dans le dernier tour ! 

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 18

En 1957, un habitant énervé de ne pouvoir rentrer chez lui réussit à forcer les barrages et traverse le circuit au volant de sa voiture… en pleine course. Heureusement, aucune voiture n’arrivait au même moment. La même année, une Lotus 11 tombe en panne d’essence. N’écoutant que son courage, le pilote décide de pousser la voiture jusqu’à son stand situé 7 km plus loin ! Il perdra 90 minutes dans l’histoire. 

Les équipages sont composés de 3 pilotes depuis 1977 avec des relais imposés de 1h30 à 2h maxi. Auparavant, ils comptaient seulement 2 pilotes, où chacun de partageait le volant à sa guise. En 1950, Louis Rosier remporte la course en ayant conduit… pratiquement toute la course ! Pratiquement car l’autre pilote qui l’accompagne n’est autre que son fils qui n’aura couru que 2 tours, le temps pour son père d’aller aux toilettes ! Même chose en 52 ou Pierre Levegh pilote sa Talbot Lago T26 tout le long de l’épreuve. Il va mener la course de la 12ème jusqu’à la 23ème heure face aux Mercedes 300 SL d’usine. A 1 heure de l’arrivée, un problème mécanique vient ruiner sa victoire. Mais son exploit prêche pour lui et Mercedes lui propose le volant d’une 300 SLR d’usine pour l’édition de 1955. Il devient célèbre dans l’histoire… c’est lui qui pilotait la voiture lorsqu’elle quitte la piste dans la ligne droite des stand, s’embrase et va se fracasser au milieu des spectateurs. Il perd la vie, emportant avec lui 92 personnes et le record de l’accident le plus meurtrier de la course auto… D’ailleurs, après ce drame, Mercedes se retirera officiellement de la course auto pendant 43 ans. 

20 mètres, c’est la distance qui séparait les 2 Ford GT40 qui allaient signer le doublé en 66, après 24 heures et 360 tours ! En fait les 2 voitures passèrent la ligne ensemble… Mais les officiels prirent en compte le positionnement des 2 voitures sur la grille de départ. L’une s’était qualifiée 2ème et l’autre 4ème. Ils en conclurent que l’une des 2 voitures avait parcouru 20 mètres (Distance qui sépare la 2ème de la 4ème place) de plus que l’autre et lui octroyèrent la victoire. C’est cette même année que la vitesse moyenne en course dépassa les 200 km/h. 

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 19

En 67, Dan Gurney, qui vient de remporter l’épreuve avec son équipier A.J. Foyt, va lancer un mode… Sur le podium, il se saisit de la bouteille de champagne et se met à la secouer pour en arroser les pilotes et officiels qui l’entourent. C’est une 1ère… Il parait même que Dan aurait gardé la bouteille vide. 

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 20

La passerelle Dunlop située à quelques centaines de mètres de la ligne de départ symbolise le circuit du Mans. Elle est présente depuis la 1ère édition de la course en 1923.  

Les éditions de 70 et de 2002 ont été, en parallèle de la course, le lieu du tournage de 2 films. Le Mans avec Steve McQueen et Michel Vaillant écrit et produit par Luc Besson. Et pour rester dans les people, l’acteur Paul Newman se classera 2ème de l’édition 79 sur une Porsche 935. 

Et comme on dit « Jamais 2 sans 3 », la 3ème partie, c’est pour bientôt 😉

Les 24h du Mans : Histoires & anecdotes #2 22

© John Doe / goentertain / Signatures éventuelles