Bugatti EB110 : Supercar Made in Bugatti
par Rémi | 12 novembre 2018 | Street |
Eh oui les enfants ! Bugatti c’est pas que la Veyron, la Chiron et la Divo. Bugatti c’est aussi la Type 13, la Type 35, l’incroyable Type 41 « Royale », et bien d’autres autos qui ont forgé la réputation de la marque française. Et dans les années 90, le fer de lance de la marque de Molsheim est la Bugatti EB110, une supercar à la fiche technique incroyable, mais qui a une gueule un peu spéciale…
Sérieusement ! Qui a autorisé ça ? Y-a-t-il réellement quelqu’un qui a regardé la face avant de cette auto en se disant que ces phares et cette micro calandre étaient stylés ? Mettez à côté une McLaren F1 et une Ferrari F50 et on dirait Mimie Mathy entre Emma Watson et Scarlett Johansonn. Avec ses feux très rapprochés et sa petite bouche en cul de poule, on dirait un smiley.
Bref, mettons ça de côté et intéressons nous à la bestiole. Le design est résolument 90’s, tout comme l’intérieur qui fait cheap et austère. Clairement, même si la bagnole est pas affreuse, c’est pas pour son look qu’on l’aime. Il y a bien quelques détails qui font vraiment supercar, genre les portes en élytres, le petit spoiler rétractable, mais c’est surtout la partie mécanique qui font que cette Bugatti est un OVNI.
Bugatti a toujours cultivé son goût pour les mécaniques atypiques, et l’EB110 n’y échappe pas. Dans les années 90, Lambo, Ferrari et McLaren se déchirent la gueule à coups de gros V12 atmosphérique, donc pas question de les imiter. La Bug’ se voit monter un tout petit V12 de 3.5L, et histoire de tenir tête à l’ennemi, il se fait souffler dans les bronches par pas moins de quatre turbos ! Le bordel sort donc un joli 560 chevaux à 8000 tours ! Le tout passe par une transmission intégrale pour une motricité infaillible. Dans sa version SuperSport, l’auto est allégée et gagne une poignée de chevaux pour émarger à 603 canassons. Le père Schumacher, à l’époque où il ne skiait pas encore, s’en offrira une après être tombé sous son charme.
Alors que retenir de tout ça ? Bah, franchement, si vous enlevez cette face avant un peu… spéciale, ils savent quand même faire des putains de caisses à Molsheim. Qu’on aime ou pas, les Bugatti actuelles restent des caisses de folie, qui embarquent une mécanique unique au monde. Espérons que les suivantes continueront à proposer ce genre de choses. Et qu’elles n’auront pas une gueule de smiley…
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