S’il y a un pays qui m’épate à chaque fois par la qualité des préparations dont ils en ressort, c’est bien la Russie ! Non les Russes ne sont pas des marteaux qui se baladent avec des flingues, tirent sur tout ce qui bouge avec une bouteille de vodka en intraveineuse dans chaque membre. Enfin pas tous. Ce qu’il y a de sur, c’est que le proprio de cette Datsun 280Z est un homme de gout !
Il devient compliqué de s’attaquer à des anciennes qui commencent à prendre de la valeur. La 280Z en fait partie. Le risque de voir débarquer un ayatollah de l’origine se faisant de plus en plus grand au fil du temps. Mais aujourd’hui nous avons 2 avantages. Le premier c’est que la base est Japonaise, donc c’est presque un sacrilège de la laisser d’origine, et le deuxième c’est que nous sommes en Russie, et que tout est normal en Russie !
Et de toute façon la travail accompli sur cette Datsun mettra tout le monde d’accord. Quand Anton le propriétaire a décidé d’importer cette auto des U.S.A. jusqu’à sa Saint Petersbourg natale, il ne s’imaginait pas qu’il lui faudrait plus de 7 ans pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui. Mais ces années lui ont permis d’acheter petit à petit de nombreuses pièces neuves qu’il à entassé en attendant de pouvoir un jour s’y mettre.
Alors que beaucoup auraient abandonné le projet, Anton à finalement décidé de s’y mettre.Il s’était mis au défi de la construire en 1 an. Puis comme il n’avait pas fini à la fin de la première année il s’est donné 1 an de plus. Puis encore 1 an la fin de la 2e année. Voila ce qu’il se passe quand on est perfectionniste jusqu’au bout des écrous !
En tant que designer, Anton a forcément attaché énormément d’importance au style. De ses mots, la liste des modifications est tellement longue que même lui aurait du mal à la faire. Absolument toutes les pièces ont été changées par des neuves, modifiées ou restaurées. La déco est inspirée des Datsun du championnat SCCA avec une grosse touche de JDM.
La suspension est confiée à Aride, un fabricant russe de suspensions pneumatiques, et est gérée par un Autopilot 3H, et repose sur des amortisseurs K-Sport. La caisse s’arrête grâce à un freinage Wilwood à l’avant et rien de spécial à l’arrière puor pouvoir conserver le frein à main. Tout ceci est bien caché derrière des jantes Hayashi en 9 et 10.5×15, chaussées en Toyo Proxes en 195/50 et 205/50.
Le 6 en ligne L28 à été entièrement également refait, mais rien qu’à voir les photos, vous vous en doutiez ! Par contre rien n’indique s’il tourne à l’éthanol, au sans plomb, ou à la vodka !