‘Pensez bien qu’avec plus de 21,5 millions de voitures vendues, on retrouve des Cox sur tous les continents et quasiment dans tous les pays. Celle qui débarque nous vient d’Australie et affiche un look juste parfait. Clean, posée, fun, un véritable cas d’école !
Pour inonder le marché avec sa Cox (Appelée aussi Beetle dans les pays anglophones, Fusca au Brésil, Käfer en Allemagne, Kever aux Pays Bas, Escarabajo en Espagne ou encore Maggiolino en Italie), VW n’a pas hésité à multiplier les usines de production un peu partout sur les cinq continents. De Wolfsburg à Sarajevo, en passant par Puebla, Lagos, Manille, Jakarta, Dublin ou Melbourne… en tout, VW comptera pas moins de 20 usines prêtes à tourner en continu pendant des années. En même temps, tu ne sors pas 21 millions de bagnoles avec une caisse à outils signée Parkside !
Vous avez donc dû le deviner, si vous n’avez pas pioncé pendant vos cours de géo, mais celle qui défile sous vos yeux nous vient du pays des kangourous, elle est donc sortie de l’usine de Melbourne en 66. Il s’agit d’une 1300 Deluxe. Comme son nom l’indique, son flat 4 aircooled affiche 1.3 l pour une puissance de 40 valeureux chevaux qui vous mèneront partout où vous voudrez… du moins tant que ce sera à leur rythme !
Mais attention, qui dit Deluxe, dit forcément que tu peux te la péter avec un équipement à rendre jalouse n’importe quelle populaire de base. ‘Fin, comme on l’entendait en 1966… sur une Cox. Comprenez par là que le Deluxe, il n’a rien à voir avec votre burger préféré où la tomate et la sauce du chef recouvrent le double steak. Nan, ici c’est clignotants qui clignotent (et pas une flèche que tu dois sortir avec la main), ceinture de sécurité, le chauffage (même si en Australie c’est p’têt pas nécessaire !), boite 4 rapports synchronisée et jauge à essence ! Voilà, c’est du Deluxe… même si y’a pas de quoi s’taper trois jours de fiesta.
Il n’empêche que l’esprit de la Cox, il est pas dans l’ostentatoire ou le bling bling. Non, une Cox, c’est cool, c’est fun et t’as pas besoin de te la péter derrière son volant. Surtout aujourd’hui… elle fait partie de ces caisses qui ne reflètent aucun statut social. Elle a autant sa place sur l’parking du Lidl de Tourcoing que sur celui du casino de Monaco. Et pour ne rien gâcher, elle se prête parfaitement à une bonne cure de pompelup et sait s’adapter à quasiment tous les styles !
Si vous lorgnez tranquillement celle qui défile sous vos yeux, vous remarquerez que affiche une foule de détails… phares lenticulaires à fond noir surplombés de casquettes chromées. Clignos blancs, rétros rejeté sur les ailes avant, robe bicolore blanche et bleue, paint stripping rouge aussi sobre que discret sur les portes et multicolore autour des feux arrière passé en mode sticker bomb. Toit en toile, droppage dans les règles de l’art en static. Les ailes sont remplies de tôles élargies en 16″ avec enjo’ chromés et pneus à flancs blancs. Le camber arrière est volontairement exagéré pour pouvoir poser au max. Et ça continue avec des touches dans tous les coins…
Le flat 4 est simplement libéré avec une admission et une ligne inox avec d’être shootée par un carbu un peu plus goulu. Pas de quoi la transformer en dragster, simplement éviter de jouer aux chicanes mobiles dans la circulation moderne. L’habitacle n’a rien reçu de particulier si ce n’est une bonne sono histoire de se décrasser les tympans.
A l’arrivée, c’te Cox est délicieusement fun, surfant sur un discret et équilibré mélange des genres. Y’a pas à tortiller, on rêverait d’en prendre le volant pour aller cruiser le long de la côte Australienne. Comme quoi, la puissance ne fait pas tout…