Le swap… formidable technique mécanique qui consiste à remplacer le gazier d’origine par un homologue plus velu. Et là, Gérard, il commence à écrire « ouais mais c’est pas homologué »… laissons notre ami débattre avec ses amis d’Auto Plus et passons rapidement à la Subaru Impreza WRX STi 8 et à son 2JZ qui nous intéressent aujourd’hui… Oui, STi 8 et 2JZ, cherchez l’erreur !
La Subaru Impreza, c’est 15 ans de rallye, 46 victoires en WRC, trois titres constructeurs (de 95 à 97) et pilotes (95 avec Colin McRae, 2001 avec Richard Burns et 2003 avec Petter Solberg)… Scusez du peu ! Mais forcément avec un tel pedigree, on a du mal à l’imaginer autrement qu’à la chasse au chrono dans une spéciale et avec son légendaire Boxer 4 turbalisé… et pourtant.
De son côté, le 2JZ, c’est une institution. Il y a des moteurs comme ça dont la notoriété a dépassé la simple fiche technique. Nissan RB26, SR20, BMW S14, M88 ou S54, Honda B18 ou F20, Peugeot XU10J4RS, Renault F7R, Chevy LSX, Chrysler Hemi, Porsche Flat 6… et la liste est encore très, très longue.
‘Fin bon, vous l’avez déjà compris, au grand désarroi de Gérard de ses amis du groupe « C’est pas d’origine tu peux pas rouler », notre Sub’ Impreza STi 8 a donc abandonné son Boxer 4 pour lui préférer le tout aussi célèbre 6 en ligne biturbo de chez Toyota. En y étant, le 2JZ a troqué ses deux turbos contre un seul et gros Garrett avec wastegate TiAL et admission GReddy, un intercooler frontal et radia d’huile Earls, une ligne full titane Tomei et une gestion sur mesure. Au niveau de la transmission, oubliez les 4 roues motrices. La Sub’ s’affiche maintenant en propu via une boite manu 5 vitesses R154 accompagnée d’un arbre Driveshaft Shop et d’un DGL renforcé. Il fallait bien ça pour encaisser les 548 ch et les 698 Nm qui déboulent sur les roues arrière.
Pour les aider et encaisser les 50 kg de plus sur le train avant, le châssis a bien entendu été revu de fond en comble. Posé sur des Rays Gram Lights de 17″ enveloppées de Bridgestone Potenza RE-71R en 255/40, il est maintenu par des trains upgradés et renforcés avec des coilovers ISC Suspensions. Tout est réglable, sachant qu’en cas d’excès d’optimisme, des disques rainurés sont mordus par des étriers Brembo.
Avec un tel ramage, fallait un plumage du même level. Un pare-choc avant avec lèvre inférieure intégrée, un capot carbone largement aéré avec sketchs latéraux et grosse prise d’air centrale, lèvres carbone latérales, l’aileron arrière d’origine est désormais équipé de stabilisateurs verticaux Perrin Performance et pour finir le tableau, une robe blanc Aspen vient recouvrir le tout. Le style est toujours guerrier, assez proche du look d’origine, même si comparé à certains monstres, le traitement est plutôt soft.
Dans l’habitacle, les baquets STi à sellerie biton sont toujours présents. Des manos supplémentaires permettent de veiller à la bonne santé du 6 en ligne, et on retrouve un volant Momo et un pommeau Tomei. Pour le reste, rien ne laisse vraiment présager le potentiel de l’engin même si les amateurs savent bien qu’une Impreza STi 8 c’est plus difficile à trouver d’origine que préparée.
Pour le reste la question reste à savoir le réel gain de ce genre de mutation. En dehors de la prouesse technique et mécanique, l’efficacité pure et dure doit forcément y perdre. Mais est ce l’essentiel ? Se retrouver au volant d’un engin différent, offrant plus de fun et pouvant maintenant s’amuser à faire danser le cul de la japonaise, c’est cool aussi non ?!
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