La Lotus Elise, c’est le jouet idéal pour aller se défouler sur p’tite route ou sur circuit. Et en bonne Lotus, elle a su garder son ADN pendant ses 15 années de carrière. La recette était simple, un poids plume, un comportement ludique avec un gazier excité et excitant. Et Alexandre, il n’a pas pu résister à ses charmes ! C’est une Elise S2 Race Tech qui l’a fait craquer…
Je crois que la Lotus Elise vient de rafler le titre de la voiture la plus présentée en exclu sur DLEDMV. Le Stig a ouvert le bal avant que celle de Dimitri ne vienne poser ses roues et son compresseur, rejointe quelques années plus tard par la Club Racer de Denis. Avec la Race Tech d’Alexandre, v’là donc la quatrième Elise à arborer le logo de DLEDMV. Ca devient d’un commun, même si l’Elise est devenue la star pour qui cherche une enchère de voitures en ligne et est prêt à aller chercher son jouet au delà des frontières de l’hexagone.
Si ce n’est que la petite anglaise, c’est le genre de bestiole dont on ne se lasse pas. Depuis 1996, au delà d’avoir sauvé la marque, elle a surtout montré qu’une sportive, ce n’était pas forcément une fiche technique la plus impressionnante possible… au contraire ! Un châssis en alu extrudé et collé avec double triangulation aux quatre coins, des suspensions aux p’tits oignons, un freinage AP Racing et au milieu, un 4 pattes multisoupapes Rover K Series qui affiche 1.8 l pour 120 ch et 165 Nm.
Une caisse en fibre et un habitacle qui se contente de l’essentiel, comprenez par là sans ABS, ni de direction assistée et encore moins d’aide alacon. C’est simple, basique et ça accuse seulement 720 kg sur la balance. C’est une vraie sportive, efficace, vive, agile, accessible mais avec un vrai caractère quand on veut la provoquer et aller y chercher les limites. Jubilatoire ! Le virus Elise est née et pour ne rien gâcher elle a une bonne bouille.
Les fans vont affluer, la famille s’agrandir en voyant débarquer des versions plus méchantes, plus puissantes, plus violentes et après un peu plus de 10000 S1 vendues, la petite Elise s’offre un restyling en 2001. La recette ne change quasiment pas. Le châssis se contente de nouvelles suspensions et le dessin devient un chouill’ plus viril, plus affuté. Le 4 cylindres Rover est toujours de la partie. Avec ses 122 ch il fait office d’entrée de gamme et suffit largement à combler tous les sportifs les plus exigeants. Il n’y a pas de secret… le poids c’est l’ennemi !
C’est l’une d’elle qui a fait craquer Alex, une type 111 avec ses 122 ch, si ce n’est qu’elle est passée en mode Race Tech. En gros, c’est une Elise ++, plus radicale… si si, ça existe ! Un régime drastique pour tomber à 638 kg à sec. De son côté, le 4 pattes reçoit une culasse préparée avec de nouveaux arbres à cames, un papillon d’admission de 52 mm, une ligne libérée, un gros refroidissement, une nouvelle gestion… De quoi lui faire passer la barre des 150 ch.
Le châssis, réglé en mode piste, est désormais maintenu par des combinés filetés Öhlins et elle perd même son freinage assisté. Du pur et dur ! Les étriers équipés de plaquettes RC5+ mordent maintenant dans des disques DBA4000. Ils se cachent derrière des jantes en magnesium en 16″ chaussées en Toyo R888R.
Dans l’habitacle rien n’a changé… volant Sparco, baquet, levier et pédalier alu, extincteur et basta. Le sens du light prend ici tout son sens. Faut d’ailleurs être plutôt light mais surtout souple pour s’y glisser. Mais une fois installé, harnaché et qu’on réveille le bouilleur, la magie opère, encore et toujours.
Cette Elise est un pousse au crime. Oubliez les lignes droites, avec elle, faut que ça tourne. Elle se jète de virage en virage, mord l’asphalte comme une sangsue s’accroche à la peau. Le grip est phénoménal… on peut s’attendre à un décrochage viril et violent. Il n’en est rien. Même si elle demande de la maitrise et quelques notions, elle ne cherche pas pour autant à vous tuer. En fait les limites sont tellement éloignées, que pour les atteindre, il faut un circuit ou une route fermée. Ca tombait bien, c’était le cas le jour où j’ai croisé Alex lors qu’il participait à une journée de baptêmes où tous ceux qui ont fait un tour dans son Elise Race Tech sont ressortis avec le sourire et probablement infectés par un virus qu’on aime bien choper… celui qui s’appelle Lotus.
© DLEDMV
Le poids n’ayant pas été gagné sur le riche « équipement » intérieur de la bestiole, un peu sur l’équipage mobile, on se demande comment il on fait? Limer le fin alu du châssis peut être?
Trêve de plaisanteries, belle perfs!!!