Aujourd’hui, cours de philo ! Hola ! Partez pas tous ! Rassurez vous, pas question de s’emmerder pendant une heure au fond d’une salle en écoutant une prof excentrique vous expliquer pourquoi Platon vivait dans une caverne. Aujourd’hui, je vous présente une 325i E30, à la façon DLEDMV, donc sur fond de swap moteur, d’odeur de gomme et de chevaux bien nourris au sans plomb. C’est parti, et oubliez pas de prendre des notes !
La Série 3 E30 a un gros problème… C’est qu’on en voit partout. Mais littéralement partout. Alors, on s’entend bien, quand je dis partout, je parle quand même du milieu de la bagnole, c’est sûr que sur la route, ça croule pas sous les E30. Par contre, sur les groupes Facebook, dans les rassos, dans le drift, et surtout dans nos pages, c’est cafi… Il faut dire (non, pas que les temps ont changé…) que c’est une base hyper saine pour un projet de caisse la E30. Mais pour vraiment arriver à se démarquer avec une E30, il faut envoyer du lourd (Ou bien travailler sur la M3 comme Redux). Et puisqu’on parle de lourd…
Vous avez affaire (si ça s’écrit comme ça, j’ai vérifié…) à une BMW 325i E30. A la base… Je ne vais pas pouvoir tout vous détailler, sinon ça va littéralement prendre des pages, et ce sera vraiment indigeste, mais pour l’essentiel : le M20B25 d’origine laisse place à un M52 (avec vilebrequin et arbres à came d’un S52) qui est ajusté en alésage et course pour atteindre 3.0L de cylindrée. Pour être sûr de ne manquer de rien, un Garrett GTX3582 vient lui cracher dans les bronches. Sur le banc, le bazar sort 489 chevaux pour 560Nm. Je pense que c’est bien là comme ça…
L’auto est posée sur des Apex Arc-8 en 17″ et chaussée en semi-slick Toyo R888R. Côté freins, on trouve des étriers de M3 E36 pinçant des disques de M3 E46 grâce à des plaquettes céramique de chez Akebono. Vous suivez toujours ? Au niveau des trains roulants, on trouve des combinés ajustables, une barre anti-roulis Eibach, une barre anti-rapprochement Mason Engineering et une direction de Z4 entre autres… La transmission est assurée par un volant moteur bi-masse et une boîte de M3 E46, couplée à un embrayage renforcé South Bend. Un différentiel de M535i E28 assure la motricité du bordel.
Concernant l’intérieur et l’extérieur, je vous laisse dévorer les photos, ce sera plus parlant qu’un long discours. Mais retenez que là encore, les pièces viennent de chez BMW, Alpina, AC-Schnitzer et j’en passe. Pour finir, cette E30 revêt une peinture BMW bleu San Marino. Les coups et les douleurs bien sûr, mais j’avoue que je trouve que ça lui va très bien…
Bon… Je vous avais promis un cours de philo non ? Alors voilà la dissertation : Est-ce que cette 325i est toujours une 325i ?
Bon, ça vaut ce que ça vaut, mais voilà ma réponse. Ah mon humble avis, c’est une sorte de mosaïque. Vous savez, ce genre de truc que si tu le regardes de près, c’est plein de petits bouts de plein de trucs de plein de couleurs différentes, mais si tu prends un peu de recul, tu t’aperçois que ça forme un tout cohérent. Et quel tout…
J’adore la Singer DLS, je pense que c’est mon restomod préféré. Mais je pense pouvoir dire que si la Singer était ma femme, je ferais bien de cette E30 ma maîtresse…