Oubliez l’absurde Chiron, la vulgaire Centenario, la tape à l’oeil Huayra… Toutes ces caisses à footballeurs, fardées de saloperies aussi inutiles qu’aguicheuses. Oubliez tout ça. Ici on touche à la quintessence de l’automobile, quand les carrossiers sont élevés au rang d’artistes.

Disco Volante… Certains vont se demander où ils ont rangé leurs pattes d’eph’ et perruque afro tandis que les amateurs d’italiennes vont frétiller des ongles de pieds jusqu’à la pointe des cheveux. Déjà la version coupé m’avait presque fait verser une larme, mais alors là, je ne trouve pas les mots. Touring Superleggera nous offre du rêve en barres !

Il y aura 7 exemplaires, et pas un de plus… Nul besoin de parler de motorisation, de chassis, de Cx (pas la Citroën hein !), de 0 à 100… Pas même de prix d’ailleurs hein, non je vous assure mieux vaut ne pas savoir ! Bon allez pour les deux du fond, la base est une Alfa 8C Spider, équipée d’un V8 de 450cv,  qui est déjà une auto splendide à la base ! Il faut 6 mois pour la transformer en Disco Volante, toutes les pièces de carrosserie sont fabriquées et façonnées entièrement à la main.

La ligne générale est un hommage à la première Disco Volante apparue en 1952, déjà à l’époque fabriquée par les mêmes orfèvres italiens selon la ligne de conduite dictée par le fondateur de Touring Superleggera, Felice Bianchi Anderloni  : « Le poids est l’ennemi, la résistance à l’air est l’obstacle ». Hum est-ce que le nom de Chapman vous dit quelque chose ? non non comme ça au pif…

Allez pour le fun, j’ai ressorti des archives le sublime essai de Jeremy Clarkson de la version coupé, parce que finalement il en parle mieux que moi, surtout en version originale. Une pépite…

©Vidéo : Top Gear ; Photos :Carrozzeria Touring Superleggera