Le drift est né au Japon dans les 80’s. A l’époque, les « Zoku » arpentaient les routes de montagnes (Touge) pour se lancer des défis, comme le font tous les racers de la planète. Puis ils se rendirent compte que les passages en glisse leur permettaient de gagner du temps et offraient plus de fun et de sensations. En Europe, on faisait pareil depuis un bon moment… mais en rallye !
Surtout que dans les 70’s et 80’s, les constructeurs proposaient encore des propulsions amusantes. Les blocs étaient gavés aux double corps, gage de caractère. Puis ni le gasoil, ni l’électronique n’avaient encore envahi nos pétrolettes ! Les pneus étaient encore étroits et les jantes se limitaient à du 13′ voir 14′ de diamètre. Bref, tout était réuni pour faire valser le cul de la machine, tout en gardant la maitrise.
Attention, je ne dis pas que c’était plus facile. Mais que les caisses étaient bien plus adaptées à ce genre de figures acrobatiques par rapport à leurs homologues modernes.
Oui, à l’époque, des caisses de grande diffusion pouvaient servir d’école de pilotage et se prêter à la glisse de l’arrière train. Ford Escort, Opel Kadett ou Manta, Fiat 131, ou bien certaines japonaises qui essayaient de montrer qu’elles pouvaient rivaliser avec les meilleures européennes (Bon dans les 80’s ce n’était pas gagné pour elles !).
Quoiqu’il en soit, pendant que les japonais dessinaient des virgules avec les pneus arrières de leurs propus, les européens en faisaient déjà de même en rallye avec les leurs ! Et on pourrait se dire que les 2nds ont inspirés les 1ers… Non ?! En tout cas, niveau tortillage de cul, nos grands-pères ils maitrisaient le sujet !
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