Aston Martin… Des caisses d’hommes, celle des gentlemen… J’adore Aston ! Une gueule, un bruit, qui passe au delà des performances, puisque finalement, il y a mieux, plus puissant, plus efficace, plus performant… Mais plus classe ?! Surement pas…
Il n’empêche qu’Aston devrait vite se remettre au gout du jour. Heureusement que le trait de base, né sous la mine de Ian Callum il y a 20 ans, touchait au génie. Il a évolué, muri, et a inspiré la gamme complète. Mais les châssis et moteurs commencent à dater, et ont du mal à rivaliser face à une concurrence en perpétuelle évolution, toujours à la pointe.
Donc Aston arrive, sous un dessin sublime, un intérieur digne du passé de la marque, à camoufler une technologie qui commence à accuser le poids des années. Le problème est qu’Aston est aujourd’hui une filiale de l’empire de David Richards, Prodrive. Les budgets alloués au développement n’ont aucun rapport avec ce que peut offrir un constructeur en terme de R&D ! Garder son autonomie, dans un monde automobile ou les fusions et acquisitions sont devenues la spécialité des groupes rouleaux-compresseurs, reste louable et une sacré challenge. Il n’empêche qu’il faut faire attention que la marque ne se retrouve pas dépassée. La One77 a prouvé qu’Aston a largement les capacités d’élaboration d’un tel projet. Mais, à coté de ça, la V8 Vantage, fleuron de la marque, peine de plus en plus à rivaliser. La voiture ne faisant parler d’elle que grâce à des versions limitées, qui souvent, remplacent d’autre séries limitées ! C’est le cas de la dernière N430, N pour Nürburgring, puisqu’elle est sensée être la version routière de celle homologuée en GT4 et commémorer les résultats sportifs du coupé à la course de 24 heures sur le célèbres circuit de l’Eifel.
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Après une N400, une N24, et une N420, voici donc la N430 qui se verra proposée en coupé comme en roadster. Au programme, le V8 4,7 l avec une puissance de 436 ch à 7300 tr/min… Comme la Vantage S finalement ! Puissance transmise aux roues arrières, via une boite 6 manuelle ou la Sportshift 7 rapports. Elle reçoit cependant une petit cure de carbone et kevlar, et gagne, par la même occasion 20 kg… Pas de quoi se relever la nuit ! La suspension est « optimisée », l’échappement passe en mode sport, les freins majorés, une direction plus réactive et des placages de carbone dans l’habitacle par ci et par là ! Difficile de faire avaler la pilule quand même ! Hormis un bruit et une beauté qui font toute la différence tout compte fait ! Mais jusqu’à quand ?!
© Aston Martin
© Aston Martin via Motorsport Magazine
© Photos : Aston Martin