Quand le pays qui a inventé le rodéo, le Coca, les Hot Rod, les burgers, « Shérif fais moi peur », Steve McQueen, le Hip Hop, les Smith & Wesson, « Retour vers le Futur », le ketchup, Hulk Hogan, le football américain, « Star Wars », les cowboys, le gang bang, John Wayne ou encore le Jack Daniels se met à vouloir faire de la caisse spectaculaire, vous pensez quoi ? Qu’il va nous pondre une Fuego rouge avec une bande blanche ? Non, il sort un oiseau de feu avec un V8 de 6.6 l…
Bon, vous pouvez vous calmer de suite (C’est l’effet gang bang, ça fait la même chose à Julien !), la Pontiac Firebird Trans Am, c’est que de la gueule… mais quelle gueule !
Les Muscle cars sont nés au début des 60’s. Des familiales ou Pony Car qui recevaient un bon gros V8 avec un couple de char d’assaut ! Leur objectif, finir 1er sur un bout de droite… Quand les européens cherchaient à faire passer leurs caisses le plus rapidement en virage, les américains essayaient surtout de les faire tenir sur la route… C’était déjà compliqué en ligne droite, alors pour les virages, ils attendront les années 2000 pour s’y mettre !
A l’époque c’est l’opulence, la fête, le pétrole coule à flots, l’essence est moins chère que l’eau et on consomme sans compter ! Puis arrivent les 70’s et leurs chocs pétroliers… et là c’est une autre histoire.
Du coup les normes débarquent, et les V8 se retrouvent castrés… Ils gardent leur cylindrée mais n’ont plus rien dans le bide ! Ha les ingénieurs ricains savaient faire du gros, mais niveau développement, c’était pas vraiment la même chose !
Alors pour vendre les Muscle Cars, la puissance et les perfs ne pouvaient plus trop aider… il fallait du luxe à l’intérieur et une gueule à l’extérieur. C’est donc le cas de la Pontiac Firebird Trans Am. La gueule elle l’avait, surtout avec son aigle (Enfin, un Phénix plus précisément) de feu sur le capot.
Le modèle de cette article n’a vécu que durant 2 millésimes, 77 et 78, et on a eu bien plus l’habitude de la croiser en Noir et Or, surtout qu’elle fut la star d’une série de film avec Burt Reynolds, « Cours après moi Shérif » ou plutôt « Smokey and the Bandit »… c’est plus classe en ricain ! Sachez pour l’anecdote, que le modèle de promo du film a été adjugé il y a peu à 550.000 $ !
Alors même si en Noir et Or elle colle bien avec l’image du Bandit, je la trouve particulièrement belle en Blanc et Bleu. Surtout que comme on l’a vu au dessus, tout s’arrête à la gueule. Sous le capot, Pontiac propose un V8 de 6.6 l enfin, là bas on dit 403 ci… Ha ça fait de la gamelle… mis à part que quand on regarde dedans, y’a pas grand chose à bouffer… 185 ch tous mouillés ! Pourtant Pontiac proposait un kit performance sur le bloc « d’en dessous », un 400 ci qui pouvait, une fois énervé, envoyer 220 ch sur les roues arrière. Rassurez vous, y’en avait déjà trop pour un châssis américains et suffisamment pour lui faire fondre les boudins !
En attendant, même si niveau technologie les constructeurs ricains n’y captaient pas encore grand chose, niveau spectacle, c’était Hollywood tous les jours !
© THG-MAG
Raphael le diable en blanc 😉
Trés jolie
Alors ptite info le 403 ete un bloc olds et non pontiac qui lui ete un 400 qui developpé 200 ch et le olds que 185 ch …….