La Lotus Elise, c’est le renouveau de Lotus au milieu des 90’s. La ré-interprétation du jouet parfait pour aller taquiner du tarmac et se manger de la trajo… avec une efficacité aussi jubilatoire sur route que sur piste ! Et pour en tirer la quintessence, il n’y a qu’un homme, un seul, certains disent que ses matières fécales seraient composées de 10W50 et de boulons de 15 ! Mais tout ce que l’on sait, c’est qu’il s’appelle le Stig !
L’Elise a sauvé Lotus. Au début des 90’s, la marque propose la Lotus Elan, une traction motorisée par Isuzu… et une Esprit qui, malgré ses nombreuses évolutions, dont un V8 biturbo maison, commence à sérieusement accuser le poids des années puisqu’elle a vu le jour en 1976 ! Bref, ce n’est pas la joie… le light is right est toujours présent, mais pour les puristes, Lotus a perdu son âme.
A l’époque, Lotus est une marque parmi tant d’autres dans l’escarcelle de General Motors… un boulet même pour l’état major du groupe américain qui essaie de s’en séparer. En 93, elle est rachetée par la holding de Romano Artiolli, un homme d’affaire italien, qui a été le propriétaire de la plus grosse concession Ferrari et qui s’est déjà offert Bugatti.
Pour relancer la marque, Romano souhaite revenir à ses fondamentaux en proposant une sportive pure et dure ultra légère qui reprendrait le concept de la Lotus Seven. Le projet est lancé, la marque lui cherche un nom tout en restant dans la tradition, il doit commencer par la lettre E… la petite fille de Romano se prénomme Elise…
Au salon de Francfort 95, c’est la présentation de la nouvelle Lotus Elise, et les mâchoires se décrochent ! Structure alu hyper rigide, présentation qui se limite à l’essentiel, elle tranche littéralement avec les sportives modernes, atrocement tombées dans la surcharge et l’opulence. Son petit 1.8 l d’origine Rover offre 120 ch, mais le poids qui se limite à 720 kg suffit à lui donner des ailes. Les perfs sont là et bien là, le caractère, l’efficacité, les sensations aussi… A tel point que la petite dernière de Lotus est accueillie comme le Messie, et devient le Best Seller que Lotus va s’empresser de diversifier. A la fin des 90’s, la pistarde par excellence, c’est elle !
Romano revend la marque en 1996 à Proton. Lotus est en pleine forme, mais les choix stratégiques de la marque malaisienne ne seront pas des plus futés… Aujourd’hui, la marque recherche un 2nd souffle… un nouvelle Elise qui viendrait relancer la machine…!
Le Stig, de son côté, c’est la rencontre de l’homme et du piston… l’outil idéal pour pousser une machine au delà de ses limites, celles qu’aucun humain ne saurait encaisser. La nature elle même est dépassée et ne peut que s’incliner… Certains disent que son appareil génital possède 6 vitesses et une marche arrière… qu’il ne lève sa visière que pour lire les articles de De l’essence dans mes veines… et qu’il se serait fait tatouer le portrait de Denis Brogniart sur la fesse droite !
En attendant, nos 2 légendes du tarmac, les montres du time attack, se sont retrouvés spécialement pour nous devant le boitier du talentueux Kevin Renard… que vous devriez vous empresser de suivre sur sa page…
Au top !!!!
Julien Pointcom
J’avoue!
Maxime Denis Johan BretonneauVince Blq
Excélent!!