Toute les bagnoles, au cour de leur vie, traversent obligatoirement la période dite « mal aimée ». Neuves et récentes, on les encense, puis leur remplaçante débarque, elles deviennent vieilles, ringardes, plus personne n’en veut, leur côte s’effondre. Puis un beau matin, elles basculent dans le monde des young ou du moins retrouvent une aura plus alimentée par une nostalgie qui les remet sous les projecteurs. C’est le cas de Ferrari 360 Modena… alors du coup, certains en profitent pour les faire entrer dans la famille du pompelup !
Pourtant une Ferrari 360 Modena, c’est déjà bien… Un V8 de 3.6l pour 400 ch perchés à 8500 trs. En plus, avec 1T400 sur la balance, elle est encore loin des enclumes modernes. Puis ça reste une Féfé, une chanteuse hors pair, avec un châssis qui n’a pas pris une ride. Et quand tu peux coller l’aiguille à 295 compteur, bouffer du 0 à 100 en 4,5 secondes et passer les 400m en moins de 13, ça tient déjà en respect 95% es engins que vous croiserez. Bref, welcome dans la famille des supersportives !
Il n’empêche que notre 360 Modena, elle doit dorénavant composer avec la F430 ou la 458 Italia qui bien entendu, en propose encore plus, beaucoup plus. Et chez Ferrari, quand tu n’es plus dans la lumière, tu es dans l’ombre (Elle est con c’te phrase…). Ils sont violents les talibans Ferrari, y’a que la dernière qui compte. Allez faire un tour sur les rencards, mais si t’as pas soit la dernière 488 GTB, ou éventuellement un 458 Speciale… t’es un ringard, on ne t’adresse pas la parole et t’as droit à du cidre plutôt qu’au Moët & Chandon ! A moins que tu te pointes avec une ancienne, où la côte et la valeur marchande te redonne de l’importance… Conclusion, chez Féfé, y’a que le prix de ta caisse qui compte… c’est dommage, réfractaire, totalement artificiel, mais c’est comme ça !
Du coup, la 360 Modena reste l’un des modèles au cheval cabré les plus « abordables », à partir du moment où on relativise sur le terme abordable. En tout cas, pour certains, elle l’est… et même comme qui rigole ! Du coup, ils n’hésitent pas lui flanquer une p’tite cure de pompelup avec la monnaie ! D’autant plus que le modèle que vous avez devant les yeux vient du Japon. Cette île où on s’en branle des codes. A partir du moment où le mec sort sa caillasse, il fait c’qu’il veut sur sa caisse… et tout le monde respecte ou ferme sa bouche dans le cas contraire. C’est beau, un tel état d’esprit, ça m’ferait chialer tiens !
Donc le gars, une fois qu’il a eu sa 360, il s’est dit que des BBS en 18′ lui iraient comme des pantoufles. Et pas de « simple » RS… Des Motorsport E88 forgées en Gold & Silver. Puis comme le gars il lit DLEDMV (Quoi ?!) et qu’il sait qu’un kit Airlift n’a rien à envier à des combinés premium racing (Pouvez lâcher le fight dans les commentaires !), il a préféré équiper son italienne de boudins américains.
Les puristes ont la ch’touille (Les fans de combinés aussi !) et notre Ferrari à géométrie variable gagne en gueule ! Rajoutez lui une grille arrière Challenge Stradale (Apparemment un incontournable pour tout bon proprio de 360.) et lâchez la bride avec une ligne qui transformera la diva en… diva sous ecsta’ !
Du pur DLEDMV dans l’esprit… propre, sobre, qui claque juste là où il faut. Bon, seul souci pour en faire de même, avoir le budget pour une 360 Modena… Abordable qu’y disait !
© Stancenation via Justin Ho
Je rêve d’une 355 challenge stradale ou challenge tout cour d’ailleurs. Pour aller pister mais une 360 aussi pourquoi pas.