Allé, encore une française qu’on est allé vous chercher à l’autre bout de la planète. Une Peugeot 505, bonne caisse de blair’ en apparence, mais qui depuis un p’tit moment, s’avère devenir une base de pompelup juste délirante. Comme toutes les caisses vous me direz, tant q’on applique la recette classique, jantes + droppage ! C’est pourtant pas compliqué…
Enfin, rendons à César sa salade… Enfin, Bruno dans le cas actuel à qui j’ai pompeusement piqué la vidéo, alors qu’il s’apprêtait à la poster sur notre groupe de Petrolhead’z agités ! Le deal ? Dire un mot sur Volksburg, sa nouvelle marque de t-shirts. Et allez-y, ils ont de la gueule ! Autant que les nôtres… alors t’as qu’à voir !
Bien, mais revenons en à cette Peugeot 505… berline parfaite pour les cadres supérieurs et les chefs d’entreprise dans les années 80, ou encore, familiale pour gendre idéal… La 505 c’était ça, une caisse sérieuse pour personnes sérieuses. Et pourtant déjà à l’époque, il y avait quelques signes de pompelup.
Elle devenait moins politiquement correcte à partir de 83 quand Peugeot allait confier à Porsche le 4 cylindres 2.2l d’origine Chrysler / Simca, et qui équipait déjà la Tagora et la Murena. Les ingénieurs allemands allait lui greffer un Garrett T3 qui allait le faire monter à 150 ch, 160 avec un échangeur puis 180 à partir de 86. Sachant qu’un kit PTS était disponible pour le faire passer à 200 ch ! Elle allait laisser des traces de pneus sur la route, mais aussi sur les circuits puisqu’en parallèle à sa carrière commerciale, Peugeot a de suite cherché à engager sa 505 en compet’.
Dès 1980, Danielson allait s’occuper du cas de deux Peugeot 505 2.0l atmo, pour enlever leur injection et la remplacer par une bonne et goulue carburation avec 2 Webber double corps qui allaient faire grimper la puissance à 180 ch. Un régime drastique, et une fois le poids tombé à 870 kg, la berline était prête pour aller se frotter au championnat de France de Production. A défaut de monter sur la 1ère marche du podium, elle fera le spectacle au milieu de ses rivales, Alfa GTV6, BMW 635 CSi et 320i, Rover 3500, Renault Fuego…
L’arrivée de la Turbo va changer la donne puisque qu’avec, c’est l’entrée en Superproduction avec pas moins de 440 ch sous le capot (Jusqu’à 550 sur les dernières évolutions !) mais aussi la formule monotype avec le Trophée 505 en 1985 (D’où le kit PTS proposé en « option »).
En tout cas, la 505 de Nicolas elle a ni turbo, ni kit monstrueux, et encore moins de palmarès. Non, elle est juste clean, posée, avec ses phares, feux, pare-chocs et sa calandre US (Peugeot a vendu pas mal de 505 aux States, dont 1200 qui ont servi de taxis à New York et L.A.) et chaussée en Borbet A (Ou du moins ça y ressemble). Ca claque gentiment et à commence sérieusement à faire entrer la 505 dans la famille des bases qui peuvent arracher le slip ! Enfin, en Amérique du sud pour le moment ! A quand une telle 505 (Ou toute autre berline française d’ailleurs.) française dans DLEDMV ?!
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Boris Pare-balles
Un Vraie Voiture !!!!!!!!!