La Peugeot 405 version route, je vous en ai déjà parlé, de la Mi16 à la T16 en passant par une originale swappée V6. Mais celle qui débarque aujourd’hui, elle est montée jusque dans les nuages, pour montrer que la berline de Sochaux pouvait aussi chasser des records et par la même occasion, devenir une légende !
La Peugeot 405 a débarqué sur le marché en 87. Sa ligne élégante a séduit presque 5 millions de fans en 10 années de carrière. Comme pour la 205, le service marketing a reçu la mission de lui faire briller le blason dès sa sortie. Et quoi de mieux que d’aller sonner chez Peugeot Sport. C’est bien connu, mais les victoires du dimanche font les ventes de la semaine…
Du coup, chez Peugeot, on s’est dit que d’aller faire un tour du côté de Colorado serait un bon départ pour se payer un p’tit coup de pub. Mais pas question d’y aller pour faire du tourisme… En 1982 et 1983 Audi y envoie sa Quattro, puis en 84 c’est la Sport Quattro qui y va. Chaque année le record tombe, d’abord Michèle Mouton en 84 et 85, puis au tour de Bobby Unser en 86, et enfin Walter Röhrl en 87 qui passe sous la barre des 11 minutes.
L’occasion est trop belle pour Peugeot Sport. La 405 devient alors T16. Elle hérite du châssis et du moteur de la 205 T16. Le tout est revu, avec un empattement rallongé, 4 roues motrices et directrices, et une 4 cylindres Turbo 16 en position centrale arrière. Une énorme lèvre avant et un gigantesque aileron arrière viennent ajouter de l’appui. Avec 550 ch pour 880 kg, la bête est armée pour aller chercher le record. Et c’est Ari Vatanen qui va s’y coller…
L’édition 88 de la montée de Pikes Peak va entrer dans la légende. Peugeot va y mettre les p’tits plats dans les grands, hélico, voiture truffée de caméra, avec 2 objectifs : Le record et un court métrage signé Jean Louis Mourey « Climb Dance ». Le 1er sera acquis pour 63 centièmes et le 2nd rendra ce moment culte.
Depuis la 405 T16 Pikes Peak (Qui n’a rien en comment avec celle qui ensuite, ira gagner dans les dunes du Paris Dakar) sort pour quelques évènements, histoire de se dérouiller les rotules, comme ici, lors du Festival of Speed de Goodwood (Celle du long métrage justement). Allé, c’est cadeau…
Enjoy…
© Goodwood Road & Racing & signatures éventuelles
Putain oui!
Thierry, contrairement aux idées reçues, le film Climb Dance n’a été tourné en 1988 par JL Mourey mais en 1989, l’année de la victoire de Robby Unser 😉
Pour différencier les années 88 et 89 il y a un moyen visuel facilement identifiable :
Les 405 PPK de 1988 n°2 (Vatanen) & 3 (Kankkunen) ont le gros sticker « voiture de l’année » au centre du capot avant, entre les aérations. (on voit sur tes 1ere et 2e photo)
Les 405 PPK de 1989 n° 1 (Vatanen) & 2 (Unser) ont le logo G dans un losange sur le côté arrière… Et un logo Chevrolet sous le logo Pike’s Peak au dessus du n° de portière (on voit sur tes 3e et 4e photo)
Merci pour l’info crocoludo 😉
Tu parle des record de pikes peak de la 405 t16 mais tu n’indique pas de combien il est.
J’arrive pas a mettre la main dessus.
À mon avis le pikes peak de la 208 n’est pas comparable avec celui de la 405 après ce n’est que mon avis mais je préfère sans le bitume la course est énervé…
Nouveau record à 7.47 par une voiture électrique et oui il fallait s’en douter l’électrique ne perd pas de chevaux en altitude contrairement à nos vieux moteurs… Donc record logique
À bientôt
Merci pour le reportage les 205 et 405 t16 sont le sommum de lautomobile à explosion on a jamais fais mieux… Même la 208 je la trouve fadas malgré ces 800 ou 900 chevaux je suis pas convaincu
Sans compter que maintenant la totalité de la piste est dorénavant entièrement goudronnée…