Ha j’vous le dis, vous ne verrez pas ça tous les jours ! Déjà parce qu’on est sur une auto hyper exclusive, pour rappel cette GT dont la version de compétition a été conçue en soumsoum dans les caves de chez Ford est vendue justement dans le but d’homologuer sa sœurette de course. Et oui, comme un paquet d’autos super violentes qui sont devenues mythiques aujourd’hui, Ford RS200, CLK GTR, R5 Turbo et j’en passe…
Cela fait qu’elle ne sera produite qu’en 1000 exemplaires, juste de quoi convenir aux règles de la FIA. Pour le moment il n’y en a que 2 en France et une trentaine dans toute l’Europe, ça réduit déjà sérieusement nos chances d’en voir tourner sur circuit !
En plus il faut le dire : derrière le volant on n’a pas à faire à un touriste et à priori il n’est pas non plus venu sur le Nürb pour cueillir des champignons. Le mec est chaud patate ! Grosse attaque à base de pneus qui crissent et de fond plat qui raye le karoussel (peut être l’inverse). Le titre de la vidéo nous dit « BRUTAL exhaust SOUND » et il n’a pas tort, c’est vrai qu’elle gueule sacrément cette Américaine. Il y en a forcément qui vont venir se plaindre parce que c’est qu’un V6 biturbo. Contentons nous de les ignorer.
Sinon y’a des indices qui traînent, l’antenne sur le toit. Je ne vois pas ce qu’elle viendrait foutre là à part prendre des mesures. Et y’a la plaque (oui, chez De l’essence dans mes veines, on est des observateurs, des malins, des fouineurs, des enquêteurs) cette plaque on l’a déjà vue sur pas mal de vidéos de présentations, d’essais, perso je l’ai même vue en vrai au Mans, sur le stand Ford. Donc mon sens aiguë de la perspicacité en déduit cette conclusion : c’est clairement une auto qui est venue claquer du chrono.
Bon maintenant on ne va pas s’affoler non plus, les records sur l’enfer vert c’est devenu presque quotidien et perso j’y fais même plus gaffe. 6 minutes 50 par ci, 6 minutes 49,99 par là, c’est vraiment devenu un concours de qui a la plus grosse. Mais bon, tant que ça fait vendre… Puis si on récupère des vidéos sympas derrière, on ne va pas se plaindre.