Une Wiesmann GT, c’est une sorte d’AC Cobra mais avec des origines allemandes. Comprenez par là que la rigueur teutonne est au rendez vous. Sauf qu’à l’image de la célèbre baignoire américaine, les frangins Wiesmann se sont amusés à sur-motoriser un châssis qui encaisse tout en se montrant joueur mais surtout, adepte des déhanchés énervés !
Les frangins Wiesmann ont créé leur première caisse dans la cave de la maison familiale. Ce qu’ils voulaient, c’était une voiture à l’apparence ancienne qui habillait un châssis et un moteur modernes. Ainsi la MF 30 voit le jour en 87 avant de faire son apparition au salon d’Essen l’année suivante. Le châssis en acier galva’ et en alu sort de l’imagination des deux frères tout comme la carrosserie entièrement réalisée en fibre.
La partie mécanique compte sur un ensemble moteur / boite emprunté sur des BMW. Mais à partir de 2004, la marque passe un partenariat avec BMW et la MF 30 embarque alors le M54B30 (6 en ligne 3.0 l de 228 ch) et sa soeur MF3 passe au S54 (Le 6 en ligne de 343 ch qu’on retrouve aussi sous le capot de la M3). La Wiesmann va alors évoluer, se rigidifier, utiliser les dernières technologies et accessoirement, devenir aussi un coupé 2 places. Mais elle garde toujours sont ADN de sportive pure et dure au caractère aussi affirmée que les dérives de son train arrière.
En 2003, la MF4 passe au V8 et la barre des 400 ch… Enfin en 2009, la MF5 vient chapeauter la gamme avec son V10 de 5.0 l, le S85 et ses 547 ch. Avec 1400 kg sur la balance, le coupé dépasse les 300 km/h et se shoote le 0 à 100 en moins de 4 !
C’est l’une d’elle qui se déhanche ici sur la route sinueuse du Hillclimb de Gurnigel. 100% libérée, l’engin envoie 562 ch sur ses roues arrière qui se dérobent à la moindre occasion… sur le sec. Sauf que là, la route est mouillée ! Sortez le tutu et les ballerines, on va danser ! Enjoy…
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