Florent a roulé en coupé 406 V6, en Skyline R32 GTR, avant de craquer pour une Nissan 350 Z Cabriolet… Le rapport avec la Peugeot 205 Gti ? Aucun ! Si ce n’est que son spider japonais partage le garage avec la petite lionne de Sochaux… Un autre style, une autre philosophie, moins de puissance, mais ça ne veut pas dire que Flo ne se fait pas plaisir à son volant…
Pour beaucoup, la passion auto évolue en vieillissant… On devient épicurien et égoïste, on comprend que l’essentiel n’est pas dans le regard des autres. Du coup, les chevaux, les perfs, la fiche technique ou encore les gadgets inutiles deviennent bien futiles et s’effacent pour laisser la place aux sensations et au plaisir qu’on peut prendre.
Florent a limé l’asphalte avec des caisses plutôt sympas… Peugeot coupé 406 V6 Settant’anni, Nissan Skyline R32 GTR avant de passer à son roadster 350 Z. Mais à côté, il a craqué pour une 205 Gti 1.9 l, une version de 91, importée d’Allemagne, avec 122 ch sous le capot.
Rapidement, il va se pencher sur le moteur. Injecteur, calculateur, bobines, faisceau, débitmètre… il installe une grosse partie des éléments d’une 130 ch. Puis il li greffe un régulateur de pression d’essence réglable avec une pompe de 4,5 bars. Il fait péter le rupteur et pose des durites d’huile en silicone.
Le 4 cylindres respire désormais à travers un filtre K&N installé dans la boite à air d’origine équipée d’une aspiration de groupe A. Il expire ses calories à travers une ligne décatalysée qui se termine sur un silencieux Devil trompette, le must à l’époque !
Bien sûr, le châssis est lui aussi revu en conséquence… Les trains avant et arrière avaient besoin d’une remise à neuf, alors en y étant, Flo en a profité pour poser des triangles avant, une barre stab’ et des amortos commandés dans le catalogue PTS. Il a ensuite installé un jeu de ressorts courts Eibach. Une barre anti-rapprochement vient rigidifier l’ensemble.
A l’arrière, Flo a décranté la barre stab’ et a rajouté des amortos Bilstein. Ensuite pour calmer les ardeurs, Florent a posé un freinage de 206 S16 sur le train avant. Enfin, aux 4 coins, on retrouve des jantes PTS qu’il a laissé en 15′.
La caisse, laissée dans son jus, présentait un état très sain. Flo a quand même changé les pahres, les feux arrière, et les clignos. Il a posé une sangle de remorquage Sabelt et complété le look racing de sa Gti avec un kit stickers PTS… du classique, mais ça l’fait toujours autant.
Quand vous entrez dans l’habitacle, tout y est comme au jour de sa sortie d’usine, noir et rouge. Les mousses d’assises ont été remplacées pour redonner à la sellerie Quartet, toutes ses lettres de noblesse. C’est clean, et je ne sais pas pour vous, mais à chaque fois, ça donne envie d’en trouver une !
Au final, la caisse a reçu un traitement cosmétique. Comme pour chacune de ses voitures, Flo fait confiance au sérieux de Auto Elite 35. D’ailleurs au passage, il les remercie tout comme le Peugeot 205 Gti Powers, Fred, son pote qui le suit partout, ses parents et ses frangins qui l’ont soutenu et poussé, car Florient a réalisé son rêve et acheté sa 205 Gti seulement 15 jours après le décès de son père ! Sans oublier un gros pompelup au passage à Julien Morin pour les superbes clichés.
Flo montre que finalement, pour réaliser ses rêves, on n’a pas forcément besoin de partir dans des délires… Sa 205 Gti est simple, efficace et montre que le bonheur ne passe pas forcément par une fiche technique. Une caisse et un petrolhead 100% DLEDMV !