Opel Manta i200 – Quand une GT/E rencontre une GSi !
par Thierry Houzé | 12 septembre 2019 | Street |
Dans le style caisse dégaine des 70’s et 80’s, l’Opel Manta ! Des circuits aux rallyes, le coupé teuton s’est forgé une solide réputation… 40 ans plus tard, après des années passées dans l’oubli le plus total, il commence doucement à faire son retour, en arborant fièrement son bonus Youngtimer ! Surtout que si vous lui collez un peu de pompelup…
Il fut quand même un temps où les coupés pullulaient dans les catalogues des constructeurs. Et si aujourd’hui, ils revendiquent une image sportive et premium, à l’époque, ils savaient se montrer sages et accessibles.
Avec sa Manta A née en 1970, Opel à écoulé 500.000 voitures… et quand la B prend le relais en 75, la marque au Blitz ajoutera plus de 557.000 voitures de plus ! Plus d’1 million de coupés en 18 ans… De quoi faire rêver pas mal de constructeurs !
La Manta i200 blanche qui défile tranquillement sous vos yeux est une B2 de 84… soit une Manta B Phase 2, commercialisée à partir de 82 et qui ira jusqu’au terme de la carrière du coupé. Sous son capot, elle dévoile un 4 pattes de 2.2 l. En fait, le bloc vient d’un coupé Monza sauf qu’ici, il est coiffé d’une culasse double arbres (Plus pointus) 16s et gavé par deux carbus Weber 45 avec filtres K&N, qui sont venus remplacer l’injection d’origine. Il hurle à travers une ligne Groupe A sur mesure full inox.
Pour tenir le pavé, le châssis est maintenu par des ressorts KAW accompagnés d’amortos Koni. Le freinage est lui aussi revu à la hausse avec des disques de plus gros diamètre et des étriers avant empruntés à une Senator et arrière piqués sur une Rekord. Les durites sont passées en avia’.
Enfin, chaque aile reçoit ses jantes Lenso BSX en 9 x 16′ ET20, avec centre doré et chaussées en Hankook de 215/40/16. Le kit est celui qui habillait la i200 d’origine, tout comme les double optiques qui étaient disponibles en option… mis à part que là, il s’agit de phares de E30, adaptés dans le cadre d’origine. Autre détail, la robe blanc polaire recevait les couleurs Rothmans qui ont aujourd’hui disparu. Pour en finir avec le rayon esthétique, le becquet posé sur le coffre vient d’une GSi.
C’est la même chose dans l’habitacle, la sellerie ornée de Blitz est celle d’origine. Quelques manos supplémentaires ont été posés sur un platine et rajoutés à l’embase de la console centrale, pression et température d’huile ainsi que celle de l’eau. La touche finale est apportée par un volant Momo.
Au final, même si la base est une rare i200, il n’empêche que son ADN vient du rallye et qu’il n’y a pas plus bel hommage que le traitement qu’elle a reçu. Puis de toute façon, elle arrache le slip…!