La Formule 1… Elle est devenue aussi aphone et soporifique que ce qu’elle est cryptée ! Résultat, beaucoup ont décroché. Mais là aussi, il fut un temps où les monoplaces de dandinaient de l’arrière train pendant que les pilotes jouaient du volant, leur pied droit modulant le volume des moteurs qui hurlaient à pistons déployés !
Nous sommes en 1991 à bord de la McLaren MP4/6. Derrière, le V12 Honda RA121-E envoie les décibels, mais surtout déploie sa cavalerie sur les roues arrières, totalement libre de toute bride électronique. L’anti-patinage, c’est le pied droit du pilote ainsi que l’adhérence des Goodyear et basta.
Rude tâche quand on sait que les 12 pistons cubaient 3493 cm3 pour développer 710 ch perchés tout là haut, à 13.000 trs ! Tout ça pour seulement 505 kg de carbone et d’acier.
Il faudra un pilote talentueux pour la mener au titre, rafler également celui des pilotes avec 7 victoires sur les 16 courses que comptait la saison. Et du talent, Senna en avait, comme ici, au grand prix d’Australie, pour mener la monoplace en pôle position et gagner la course qu’un déluge obligera d’arrêter au bout de 16 tours et devenant par la même occasion la course la plus courte de l’histoire de la F1.
Au programme, du onboard et 2 fights, le 1er avec son meilleur ennemi Prost et le 2nd, avec Magnum… Heuuuu Mansell…
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