La Starlet débarque en France en 78 avec sa propulsion et ses moteurs anémiques ! Voilà donc une citadine paisible, tranquille, fiable et robuste… Pour ne pas dire chiante quoi ! Pourtant, les japonais lui offrirent des moteurs pétillants mais qui n’arrivèrent jamais chez nous… En attendant, elle offre une base technique intéressante… très intéressante !
La Starlet est réellement une base intéressante, de par son architecture technique. Il ne lui manque que des watts sous le capot, mais heureusement, le swap et la prépa sont là !
C’est ce qu’a fait Neil sur la sienne qui lime l’asphalte des Philippines. Il la passe en mode race, la vide, lui greffe un arceau, des baquets TRD et un volant Momo tulipé. Ca sent le sport à plein nez ! La caisse reçoit un jeu de véritables fender flares TRD, histoire de couvrir les larges pneus qui couvrent de rares jantes Tom’s Igetta en 7×13 ET0. Un becquet TRD prend place en haut du hayon. Les pare-chocs, les rétro d’ailes et la calandres sont JDM et proviennent d’un Starlet S.
Sous le capot se cache un 4AGE 20V qui joue de la trompette ! Dépouilé et simplifié, le faisceau se limite au principal pendant que la batterie migre dans le coffre. Pas de lourde prépa, l’inspiration et l’expiration sont optimisées. Enfin pour faire rester tout ça sur la route, le châssis est revu avec des coilovers Techno Toy Tuning pour l’avant et ressorts TRD à l’arrière. Les barres sont de plus grosse section et fournies par Cusco.
Pour la couleur, Neil à laissé son jeune fils décider. Alors qu’il aurait voulu un rouge Ferrari, ce sera finalement le vert de la boisson chocolatée favorite de son fils, du Nestle Milo qui fait fureur aux Philippines ! Hasard, ils se sont alors rendus compte que le code couleur était identique à celui qui recouvre certaines Porsche GT3… Il n’empêche que du coup, la Starlet a reçu le surnom de Milo !
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