Celle là, elle vient de loin… Tout droit sortie des 70’s, cette Datsun Z fut achetée neuve du côté de New York… Sa vie, elle l’a passée à descendre Time Square en direction de Central Park, jusqu’au jour où, on lui a fait traverser l’Atlantique… C’est là qu’elle a fait la connaissance de Laurent !
Il sortait juste de sa Pontiac Grand Ville cab qu’il avait posée sur airride et roulettes en 22’… Un paquebot remué par un V8 de 455 ci soit l’équivalent de 10 bouteilles de pinard (Oui, 7,5 l)! Puis même dans la bagnole on finit par se lasser… Alors on fait une estimation de sa voiture, et on commence à lorgner sur une autre qui vous fait du phare ou qui roule mieux du train arrière…
Ce fut le cas de la Datsun… Une ligne plus élancée, une sportivité affirmée, le 6 en ligne qui chantait haut et grave. Même si après la Grand Ville, Laurent pouvait se sentir à l’étroit dans une caisse aussi « compacte » que la Z… (Tout est relatif quand on se promène dans un paquebot…). En attendant, elle lui tapait dans l’oeil.
En tout cas, Laurent s’y est parfaitement accommodé. Le 6 en ligne de 2.6 l offre 150 ch et un caractère qui n’a rien à voir avec les 200 poneys de l’américaine, volontaires, mais un peu submergés par le poids de la tôle et la boite sortie d’une autre époque. Avec la Z on passe dans l’ère de la modernité, c’est simple, rapide et efficace.
Les américains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés puisque le Z est venu taquiner les muscles cars sur leur propre terrain. Crise pétrolière aidant… Les V8 sont devenus totalement asphyxiés par des contraintes de consommations… les rendements sont devenus digne d’un tractopelle pendant que les moteurs japonais, modernes, plus économes et sans oublier d’être performants, font le bonheur des amateurs de sportives. Il n’en fallait pas plus pour séduire.
Quoiqu’il en soit, celle de Laurent est magnifique. Habillée d’un spoiler USDM, des rétros obus sur les ailes et d’un becquet délicieusement old school. Un jeu de fender flares viennent élargir la ligne et recouvrir les Rota en 16′. Pour poser le tout, le châssis reçoit sa cure signée D2 avec barres et tirants. La mécanique est fiabilisée, avec un allumage et un refroidissement signés Mishimoto, 2 carbus simple corps Hitachi. La ligne est laissée d’origine pour le moment.
Enfin l’intérieur est lui aussi à l’identique de ce qu’il était à sa sortie d’usine, hormis le volant signé Nardi et l’original pommeau Dragon Ball !
Laurent et sa Z arpentent les petites routes du Luberon, souvent en compagnie de Lionel et de sa Lexus IS200 droppée elle aussi. Tous les 2 sont membres du Low & Slow et se sont gentiment pliés à notre shooting réalisé d’oeil de maitre par BEN’S Pictures et notre jeune padawan, Char-Ly. Le tout, grâce à Camille de Tintaddict qui a su organiser tout ça et mettre la belle en valeur grâce à un detailling dans les règles de l’art !
Une équipe de furieux, complètement alimentée à l’essence et que vous n’avez pas fini de croiser sur De l’essence dans mes veines !
© BEN’S Pictures & De l’essence dans mes veines via Char-Ly
Et si vous avez lu le dernier article réalisé avec l’aide de la même équipe, chose promise… chose due ! Ha les cons !
Une de mes séries de Z préférée !
Tuerie !!!
Elodie Knipper c’est celle qu’on a vue à la bourse on dirais bien !?
Je crois bien
Aux trapadelles ?
si c’etait a Cavaillon oui c’etait bien elle , je l’avait emmené le samedi ^^
Oui, Laurent y était le samedi matin 😉
Je viens de regarder mes photos et oui c’est bien elle 🙂
Super caisse bravo 😉
Pour la ligne, il faut qu’il contacte Zstory ici en France
Je ne suis pas fan de la version 2+2 :/
Sympas et belle reportage – ça change des 240Zs 🙂 !
Par contre, pare-choc arrière et grille avant = 280Z……?