Avancer comme des moutons, suivre les codes, les règles, les institutions… Voilà le simple résumé de notre société où sortir des sentiers battus est considéré comme un risque à peser. Et ça, c’est partout pareil… Même en Russie où rouler en Peugeot 206 S16 est considéré comme un signe de liberté de choix ! Ouais, le cours de philo politique, c’est ici que ça se passe…
Si la liberté peut se représenter à travers l’automobile, quelle serait la place d’une marque comme Peugeot ? Vous avez 2 heures…! Finalement, c’est une question de mode. Rouler en 205 GTI, aujourd’hui, c’est bien. Même la 309, pourtant loin d’avoir été considérée comme un vecteur de réussite sociale, est aujourd’hui rentrée dans la mouvance yougtimerienne. Alors c’est fun !
Dès qu’on passe à la famille des 6, c’est une autre histoire. Oui, les 206 et 306 ont encore du mal à s’imposer. Cherchez pas, trop jeunes. Comme le vin, laissez les prendre encore un peu de bouteille, et à l’image de leurs grandes soeurs, elles deviendront tendance. C’est con, mais c’est comme ça… tout est question de temps !
Enfin, en Russie, c’est tout autre chose. Rouler en 206, c’est imposer sa liberté et afficher sa personnalité. Voir les choses différemment et l’assumer ! Putain le truc qui peut faire saigner du nez ! Quoiqu’il en soit, Alexander, il partage son quotidien avec une 206. Et comme il a beaucoup de personnalité, il lui a offert une cure de pompelup.
Du coup, sa S16 habillée en gris Porsche, reçoit un grosse optimisation mécanique, à coup de pièces de C2 VTS, gros injecteurs, remap, collecteur 4-1 et ligne complète Magnaflow. Pour encaisser, la boite tire plus court, l’embrayage est renforcé et le volant moteur allégé. Histoire de calmer les ardeurs, le freinage avant est signé Wilwood. Pour coller au bitume, les combinés sont confiés à TA Technix avec des ressorts BC Racing, et l’ensemble est rigidifié par des barres inférieures et supérieures, avant et arrière. Aux 4 coins, des Buddy Club P1 en 8,5×16′ chaussées en Dunlop SP9000.
Enfin dans l’habitacle, des baquets Recaro SR6, un volant Momo pour le grip ainsi qu’un short shift.
Au final, cette 206 S16 fait plus que confirmer une quelconque liberté de machin chose ! Elle envoie sa race, déboite méchamment les rétines tout en nettoyant les tympans. Comme quoi la 206, tendance ou pas, elle a du potentiel… et ce en Russie ou partout ailleurs !
Frédérick
Article génial comme d’habitude mais un truc me turlupine.
Si c’est une 206 S16 qu’elles pièces du bloc de C2 VTS sont compatible ?
Car c’est pas les mêmes base moteur c’est donc une 206 XS en 1600 16v.
Bien vu … Ce VTS en 1600 TU5JP4S, 206 S16 c’est un 2 litres XU10 …
206 S16 c’est un ew10j4 et pour une rc ew10j4s 😉 le xu est dans les ancienne génération (205/309/306/405…)
la 206 S16 c’est un pas un XU10, c’est un EW10J4 😉
J’me suis posé la meme question que toi en écrivant l’article. Le soucis, c’est que la source vient de Russie… Et que sans 3 litres de Vodka, j’ai du mal avec la trad ! Pourtant le mec se base sur une S16… mais parle de pièces de C2 VTS sans détailler… Je vous laisse mener l’enquête 😉
Félicien
sympathique
Patriote
Sylvain Michelat
Sympathique tout pleins comme d’habitude ! J’ai une 206 s16 egalement et j’aurai aime en savoir plus sur sa preparation moteur.. Des photos du compartiment moteur et de l’habitacle un peu plus détaillé ??
Merci
Elle est introuvable la ligne magnaflow ? vous savez ou on peut la trouver ?