Et 4×4 en prime… Ou comment transformer un gentille et sage Golf 2 en engin de mort ! Bon, c’est du Hillclimb suisse, c’est à dire grosso modo du no limit. Le but c’est juste de respecter la cylindrée imposée par le règlement et d’en sortir le maximum… 430 ça vous ira ?
Pourtant, à force de vous publier des engins de ce genre, on devrait commencer à en être blasé non ?! Enfin, je ne sais pas vous, mais perso, à chaque fois, c’est le décrochage de mâchoire (Je reconnais que je suis très enthousiaste à chaque fois que je croise une caisse qui a de la gueule et des watts ! Que voulez vous, je ne me referais pas !). Surtout quand il s’agit d’une caisse qui, de base, n’a rien de bien violent ou de sexy.
Allez, voilà comment énerver quelques pro Golf 2 qui s’excitent déjà. Pourtant, la Golf 2, d’origine, c’est sympa, mais on est loin d’un sex appeal digne d’un pin up… Ou du moins une pin up allemande, carré, costaud et massive. Et encore, à l’époque, VW savait limiter l’embonpoint.
Bon, celle qui nous intéresse a poussé de la fonte, pour prendre de la largeur sous la forme d’extensions d’ailes qui vont bien. Le cul reçoit un diffuseur de sa race, et l’avant adopte capot, pare choc et calandre aérée. C’est qu’il en faut pour laisser respirer le 2.0 l 16v et son duo de Garrett qui souffle à s’en froisser les turbines. Au final, l’usine à gaz balance ses assauts de 430 ch aux 4 roues, puisqu’histoire de faire passer tout ce petit monde au bitume, et de l’y faire rester, la Golf est passée en 4 roues motrices.
Boite 6 et différentiel, Simon Wüthrich dompte son monstre de 950 kg, à la chasse au chrono. Et à en voir les images, il s’en sort plutôt bien !
Articles similaires:
