Une nouvelle rubrique dans De l’essence dans mes veines, et une rubrique qui va vous replonger dans les plus beaux fights routiers que le monde auto nous ai offert. Surtout que ce coup-ci, vous pouvez vous lâcher car les 1ers concernés, ça va être vous, avec vos commentaires, vos expériences, anecdotes et histoires… Et pour ouvrir le bal, une duel qui, 30 ans plus tard, déchaine toujours les passions…
Dans le coin rouge, la sochalienne… née en 1984, elle misait sur son ensemble moteur / châssis atmo, made in Peugeot. D’abord, un 1.6 l atmo 8 soupapes injection qui 105 ch et 137 Nm de couple. Pas de quoi se ressevir du dessert, mis à part que notre petite lionne accuse 850 kg à la pesée… Du coup, on a l’impression d’en avoir plus sous le pied droit, surtout que que le châssis encaisse sans broncher. Un train avant vif et précis, qui tient le pavé et offre l’efficacité qui va bien. L’arrière est docile, un lever de pied soudain, un freinage en appui, et il décroche gentiment, jamais violent, jamais piégeur, juste joueur. Voilà comment on fait naitre une légende… A partir de mars 86, Peugeot propose une version 115 ch du 1.6 l en option… et devant le succès, la GTI devient officiellement 115 ch à partir du mois de décembre. Mais elle n’est plus seule au catalogue… 3 mois plus tôt, en septembre 86, la 205 GTI propose également la 1.9 l qui elle, envoie 130 ch sur les roues avant. Les jantes passent en 15′ (14′ sur la 1.6 l), les freins arrière sont désormais à disques et tout comme le train arrière spécifique qui devient plus « viril ». Si la 1.6 l s’apparente à un kart, la 1.9 l fait un bon en avant niveau perfs, mais aussi niveau pilotage… son comportement est toujours aussi efficace, mais si vous la cherchez, vous la trouverez. Elle devient délicate à l’approche des limites, le genre d’engin qui permet de faire la différence entre les kékés et les autres. Avec la 1.9 l, il ne suffit pas d’aller vite, il faut aussi savoir anticiper et maitriser quelques lois de la physique…
Dans le coin bleu, on passe du lion à losange… rien de bien sauvage dit comme cela ! Et pourtant… Chez Renault à l’époque, le truc des ingénieurs, c’est le turbo ! Alors que la 5 Alpine vient de prendre sa retraite, en 1985, on présente sa relève, celle qui s’appelle Super 5 GT Turbo. Attention, les choses n’ont pas été faites à moitié… Dessin signé Gandini, kit carrosserie avec spoilers et extensions d’ailes, liserés et stickers qui annoncent la couleur. Sous le capot, le Cléon fonte culbuté de 1.4 l compte sur sa culasse 8 soupapes, son simple corps Solex mais surtout un Garrett T2 qui souffle à 0,7 bars. Avec 115 ch sur les roues avant, les perfs et le caractère sont explosifs. Jusqu’à ce que ça tourne… Les roues en 13′ et leur 175/60 déclarent vite forfait ! Surtout quand le turbo se met à charger… D’ailleurs Renault a vite proposé une monte en 195/55 en option, histoire de corriger un peu le tir. Il n’empêche que les sensations sont là… et pas qu’un peu ! Surtout une fois le mode d’emploi assimilé… En 88 Renault passe en phase 2, histoire de suivre la cadence de la cousine de Peugeot et son 1.9 l. La 5 GT Turbo (Oui, la Supercinq n’a pas duré longtemps…) voit son kit peint couleur caisse, reçoit un becquet, une lame avant intégrée au spoiler, et son petit 1.4 l gagne un allumage électronique, un nouveau carbu Solex et 5 ch. Les réglages du train avant sont revus… même si quand les canassons débarquent, c’est toujours rock’n roll…
30 ans plus tard, on se dit que finalement, dans le garage idéal, la GT Turbo serait garée à côté de la 205 GTI… C’est une question d’état d’esprit. La 205 GTI, c’est son tempérament, son bloc atmo qui ne demande qu’à respirer, son caractère pointu à la limite… La GT Turbo c’est pareil, mais avec un turbo qui pousse un peu plus fort sur un train avant à maitriser… Quand la 1ère demande de la précision dans les mains, l’autre en demande plus dans le pied droit. Sur le même parcours, chrono en main, la différence sera quasi nulle, c’est juste la façon d’aller du point A au point B qui sera différente. Plus de pilotage d’un côté, plus de maitrise de l’autre… Mais ce qui est sûr, c’est que niveau sensations, que ce soit la 205 GTI ou la 5 GT Turbo, vous en prendrez plein la tronche !
Quoiqu’il en soit, les 2 camps s’affrontent encore aujourd’hui…. quel est le vôtre ?
© Signatures éventuelles
La reine reste la 205 gti
La Golf, plutôt
Kévin Iscaye. As tu toujours ta golf g60 ?
Échangée depuis 2008, contre une 309 GTI 16, qui au passage défonce une 205 sans forcer 🙂
Kévin Iscaye sa j aimerais bien voir quand meme mais moi jft que dans les italiennes de tt facon
J’ai adoré la 5 alpine turbo qui aimait beaucoup la glisse, la gt turbo elle avait ce train avant trop leger qui n’engageait pas tres bien, une fois qu’on avait compris le truc, c’était redoutable, la 205, un chassis bien plus rigoureux, mais un moteur plutôt linéaire qui manquait un peu de caractère à mon goût, sinon une voiture qui était au dessus de toutes pour moi, c’est l’Alfa romeo 33 1l 7 16 v….. Alors cette voiture avait un moteur de fou….. Qui marchait comme un avion, Là niveau caractère je ne pense pas avoir retrouvé ça un jour…..
et la petite AX gti dans l’histoire? 100ch avant cata et moins de 800kg.
Dans un futur « Street Fighters »
La GT c’ est la plus fun la plus rebelle et les sensations !!
Un beau duel , j’ai jamais eu de gtt donc je peux pas juger. Mais ma 205 1.9 m’a offert des moments incroyables ! Je l’ai bien plus apprécié que ma 306 Gti 6 niveau conduite.
Un petit duel qui serait sympa c’est la 205 rallye vs l’AX sport. Des carbus , des carbus !!
tout canevaut pas unne lancia