Emory Motorsports est à la Porsche 356 ce que Singer est à la 911. Vous savez, ce genre d’artiste qui jongle avec talent entre le style d’origine et de subtiles modifications pour ne rien changer en apparence mais faire toute la différence dans les détails. C’est de l’outlaw et ça dépote sa race !
Dans le Outlaw, vous avez plusieurs styles. Soit avez les barbares avec le truc bien voyant, avec les ailes larges, les jantes de rouleau compresseur, la peinture flashie, la boule à facettes et l’aileron XXL. Soit vous avez les subtils, qui vont chercher la personnalisation dans la subtilité des détails.
C’est plutôt le style d’Emory, qui mêle habilement le style d’origine, agrémenté de touches modernes, racing, vintage… bref, l’objectif c’est le résultat final sans tomber dans la caricature. Et à l’arrivée, c’est beaucoup plus compliqué !
M’enfin, Rod Emory et son frère maitrisent l’art à la perfection. Et leur truc, c’est la Porsche 356 pour qui ils vouent un véritable culte. La frêle grenouille n’a plus aucun secret pour eux… C’est sûrement pour cette raison que chacune des 356, qui sort de leurs ateliers situés au sud de Seattle, est juste à tomber !
L’équilibre est parfait. La ligne respectée dans ses moindres détails, juste sublimée par un touche racing qui met aussi le châssis et le Flat à niveau.
Et ce n’est pas la 356 A de 1958 qui habille cet article qui dira le contraire… Déjà parce qu’il ne parle pas ! Puis parce qu’avec 180 ch pour 750 kg, ça doit déjà être plutôt jouissif. Ajoutez lui sa robe verte, son châssis renforcé, son habitacle aussi class que race… le tout avec un finition juste exceptionnelle ! Je pense qu’on est pas loin du outlaw parfait…
© Emory Motorsports