Ah je les aime celles là ! Une caisse minuscule qui reçoit en swap un moteur. Rien d’exceptionnel… Mais quand on voit la greffe d’organe, on se pose plusieurs questions… D’abord avec quoi et comment ils l’ont rentré ! Et ensuite, mais qu’est ce qu’il a bien pu passer par la tête du gars qui s’est un jour demandé si un Flat 4 turbo de Subaru pouvait rentrer dans l’coffre d’une Fiat 500 !
Et pire, comme à chaque fois, c’est qu’ils le font ! Et le résultat est gore… En même temps imaginez un film avec Rocco Siffredi et Mithy… effrayant !
En tout cas, au niveau du swap, le pot de yaourt italien a vu l’arrivée d’un Flat 4 turbo d’origine Subaru, un EJ25 , le 2.5l qu’on retrouvait sous le capot de la l’Impreza TI à partir des modèles de 2006. Pour l’occase, il reçoit un Turbonetics T3/T4, des injecteurs de 500cc, un boost controler Greddy et une gestion EMS Stinger.
C’est maintenant une déferlante de plus de 300 ch que doivent gérer les roues, aidées dans leur tâche par une boite Porsche G50 accompagnée de son LSD.
Le châssis, désormais tubulaire intégrant un arceau 10 points, est renforcée et prolongé vers l’arrière pour recevoir le bouilleur. La caisse est ensuite modifiée à coup de fibre pour venir s’adapter à son nouveau gabarit. A l’arrière, l’intercooler surplombe le bloc en étant intégré dans un aileron alu qui vient essayer d’apporter un peu d’appui bien utile. Enfin, des wheelie bars terminent le treillis tubulaire, histoire d’éviter d’aller regarder les étoiles.
Dans l’habitacle, on se limite à l’essentiel. Une fois passé les tubes, on se retrouve avec 2 baquets d’époque… des manos, le levier de vitesse et les 3 pédales ! Sachant que le plus important est gentiment installé entre les cuisses, afin de déterminer de quelle façon le pied droit va enfoncer la pédale ! Et apparemment, il les faut bien attachées…
Parce qu’avec un turbal énervé, plus de 300 ch et grosso modo 500 kg sur la balance, le tout dans un engin aussi gros qu’un suppo, on imagine que les traces noires, elles ne sont pas que sur la route !
Enjoy…
Jonathan Jorand