Chaque année, la cité des papes accueille les vieilles mécaniques à l’occasion du Avignon Motor Festival. Un rencard qui, année après année, s’impose comme un des incontournables du sud-est. Gros plateau prestigieux, visiteurs nombreux, les vieilles sont à la fête pendant 3 jours. Même si…
Même si il serait temps que les infrastructures soient un peu mise à niveau. La fête est belle, ok, mais comme chaque année, le Avignon Motor Festival se mérite. Car avant de pouvoir admirer les belles, il faut commencer par affronter les bouchons, trouver une place pour se garer et franchir l’entrée et sa longue queue (Calme toi Alexandra, je parle du monde au guichet !). Pour tout cela, mieux vaut se payer un stage de maitrise de soi, accompagné d’un séance de relaxation pour moine tibétain sous Prozac !
Le moment est enfin venu pour déambuler au milieu de toutes ce beau petit monde. Un hall pour les motos, un autre pour le sport auto, une 3ème pour les sportives neuves, un entièrement consacré à la vente aux enchères Leclere, les habituelles bourses de pièces d’occase’ ou neuves, les miniatures, les pros, les clubs, les plateaux sur le thème principal du salon, accompagné d’un rétro sur certaines voitures pilotées par Johnny Hallyday. Enfin c’est difficile de ne pas y trouver son compte.
C’est beau, on en prend plein les yeux, et même une ville comme Avignon peut réussir à proposer de quoi dresser le poil ! Bon, on est quand même un bon cran en dessous d’un Epoqu’Auto… Et j’en reviens forcément aux infrastructures ! C’est con, sans aller jusqu’à dire que ça gâche la fête, mais il va quand même bien falloir qu’un jour, le parc des expos de la cité des papes reçoivent enfin de vrais parkings, et que le goudron vienne enfin recouvrir cette terre qui pourri les bagnoles au 1er coup de vent ! Et en Avignon, du vent, il y en a… Pour un salon à l’ambition régionale, ça passe, mais pour l’Avignon Motor Festival qui veut se mettre au niveau national, c’est limite.
Pourtant le level est bien là. Cette année, c’est Porsche qui venait fêter son 70ème anniversaire, et pas en faisant les choses à moitié… Un parking entièrement dédié à la marque, plus les 918, Carrera GT, 959 et 356 Speedster exposées… et au niveau compet’ on pouvait admirer une ligne de départ constituée de 550, 718 RS, 904, 906 et 908, ou les bestiales 956 et 996 GT1.
Le plaisir est dans chaque hall, mais aussi sur le parking, où vous déambulez dans la poussière (!) au milieu des sportives, des youngtimers, des GTi, des oldies, des classics, des muscles, des customs, des camions, des engins militaires… et parfois certains engins dont on ne peut s’empêcher de se demander comment ils ont bien pu passer l’entrée !
Bref, le Avignon Motor Festival, c’est comme chaque année un sentiment mitigé ! Celui de voir l’importance qu’il prend à chaque édition… mais aussi de se dire qu’à un moment, il va falloir se mettre au niveau. Et qu’on ne me sorte pas l’excuse du budget, en tant que régional de l’étape, je pense que le parc des expos peut se l’offrir. Ok, les parkings sont encore gratuits…
Pour des novices, ça passe. Mais pour ceux qui ont l’habitude de ce genre de « salons », notamment Epoqu’Auto à Lyon, débarquer en Avignon, c’est un choc brutal ! On voit bien qu’on est passé de la ville à la campagne… Et c’est dommage car l’AMF mérite mieux que ça.
Heureusement que les bagnoles rehaussent le level et finissent par réconcilier tout le monde. Et finalement, c’est bien là le principal… A l’année prochaine !
© DLEDMV via Char Ly & Titi
On as eu la même réaction avec Arôme Pellegrino, et mon père m’a fait la réflexion en me disant qui y avait une affiche disant que toutes les auto avait été nettoyer ! Heureusement les belles auto de mr Mathieu été sublime