Le coupé Honda Prelude 4g, en v’là un qu’on ne croise pas souvent sur DLEDMV… Pour tout vous dire, je pensais que c’était même le premier à poser ses roues sur le blog. Eh bien non, ma mémoire m’a joué un sale coup car après vous avoir sorti un missile de 550 ch qui arrachait le bitume dans des « time attack », celle qui arrive est quand même plus tranquille !
A sa sortie en 78, le coupé Prelude, c’est un coupé qui se la joue propre sur lui, avec une p’tite touche de caractère mécanique, juste ce qu’il faut, pour joindre le ramage au plumage. Les moteurs Honda sont pétillants, le châssis sérieux sans pourtant sacrifier le confort sur l’autel de l’efficacité pure et dure… Pour ça, y’a d’autres sportives dans la gamme qui font le faire bien mieux qu’elle.
Il n’empêche qu’à partir de la 2g, la Prelude va doucement s’affirmer, monter en gamme et recevoir sous son capot, de quoi la rendre de plus en plus excitante et performante. Puis physiquement, ça claque… Phares pop-up, dessin affuté, profil bas… même si elle garde une config’ GT, elle propose un physique moderne, voir même futuriste. La 3g va amplifier ce sentiment, avec des courbes encore plus affirmées mais aussi plus musclées puis surtout, l’arrivée des 4 roues directrices et du 2.0l 16s de 150 ch.
Avec le 4g, Honda change son fusil d’épaule… enfin, presque. La philosophie reste la même, un coupé sportif, mais qui sait se montrer discipliné au quotidien. par contre, niveau gueule et habitacle, on rentre dans le futur. Même si je reste un inconditionnel du 3g phase 2, le Prelude 4g m’a toujours scotché par son style et surtout son tableau de bord directement sorti d’un film de science fiction ! C’est beau, ça claque et surtout, c’est fiable. Et le 2.2l Vtec vient en faire une vraie sportive, efficace, envoutante et performante.
Pour ne rien lui enlever (ou plutôt remplacer…!), le Prelude se plie volontier à une cure de pompelup, discrète et bien pensée. Il ne faudrait pas aller gâcher ses lignes non plus. Un jeu de jantes comme les magnifiques SSR Hasemi du modèle qui se pavane sous vos yeux. Une caisse clinique, une ligne pour laisser hurler le Vtec qui ne demande que ça, une p’tit dropage dans les règles… et le reste se suffit à lui même. Ah oui, car même si le coupé Prelude a dû se frotter à l’élite européenne composée à l’époque des BMW série 3, Opel Calibra et VW Corrado. Il n’empêche qu’objectivement, le coupé Honda Prelude était surement le plus doué de sa génération !
© Hidden Lucas Photography
Je possède une PRELUDE quatrième génération de 1995 et j’en suis fier car elle roule encore avec au compteur 200 000 km.