Dans les années 80, Brabus et AMG se tiraient la bourre pour proposer la Mercos la plus luxueuse, la plus puissante, la plus ultime. A ce p’tit jeu, c’est Brabus qui allait prendre un gros coup d’avance en allant jusqu’à proposer la W126 1000 SEL, qui, comme son nom l’indique, était 2 fois meilleure qu’une 500 SEL !
Ici, oubliez la course à la puissance. Celle du V8 était considérée suffisante, même s’il était possible d’aller y gratter des watts supplémentaires. En fait, chez Brabus, tout était à la carte, du moteur à l’habitacle en passant par le châssis et la carrosserie. Suffisait juste d’y mettre le prix et vos souhaits devenaient réalité.
A la base, la Mercedes 500 SEL W126 c’est la reine de l’autobahn, la référence de la marque, avec son étoile trônant fièrement au bout du capot. Les diplomates africains et différents hommes d’affaires de la planète ne s’y tromperont pas puisqu’elle deviendra leur déplaçoir favori (Et pour certains, elle l’est encore !).
Un V8 de 240 ch pour 400 Nm de couple, une technologie encore jamais vue dans une voiture, un équipement avant gardiste blindé de gadgets électroniques aussi inutiles qu’essentiels pour devenir le king des repas d’affaires, le tout dans le confort et le silence avec, pour ne rien gâcher, une réputation de voiture indestructible, au grand damne de Autodistribution !
Voilà, c’était le summum à l’époque… Mais pour devenir 1000 SEL, Brabus proposait donc une liste de modifications quasiment no limit, si ce n’est celle du budget. Des modifications et des pièces que vous ne trouverez pas forcément dans cet article, mais qui ne pourront qu’améliorer la grosse berline teutonne !
L’extérieur pouvait recevoir plus de chrome, autour des vitres, sur les poignées, les ailes, les arêtes… ou comme ici, le remplacer par un traitement full black. Sachez pour les plus exigeants et fortunés, qu’il était aussi possible de remplacer le chrome par de l’or ! On pouvait également équiper la Classe S d’éléments de carrosserie en allant jusqu’au kit complet. Plus quelques accessoires « tendances » comme l’antenne boomerang, les extensions d’ailes, une calandre spécifique avec la grosse étoile au milieu…
Le bloc du modèle qui se pavane devant vous est laissé d’origine, mais sur demande, il était possible de lui faire gagner de la cylindrée et même d’y coller un compresseur histoire de laisser de bonnes grosses traces noires sur l’asphalte… mais on s’éloigne un peu de l’ADN d’une berline premium, et à l’époque, ni le châssis, ni le poids étaient réellement adaptés à une telle charge mécanique. C’était fun pour le burn, mais pas réellement pour le time attack.
Par contre dans l’habitacle, c’était fromage et dessert ! Le gars qui voulait se vautrer dans un cuir d’autruche et d’iguane, bleu et rose, avec sièges électriques, chauffants et ventilés, un tableau de bord en ronce de séquoia millénaire, entourant un écran cathodique 16/9 accompagné du magnétoscope enregistreur et d’une chaine Hifi à la puissance digne d’un concert des Roling Stones, le tout, agrémenté de boules à facettes et d’une barre à strip, il suffisait de signer un chèque… Absolument tout (Enfin presque…) était réalisable. Suffisait juste d’aligner les zéros…
Par rapport au level, la 1000 SEL qui s’affiche ici se la joue petit piston ! Un kit discret et sobre, en mode full black, chaussé en BBS de 16′ et avec un châssis juste optimisé. Dans l’habitacle, on reste sur la même ambiance qu’à l’extérieur, noir c’est noir, même si c’est du cuir. Seule la ronce de noyer qui court sur les panneaux de portes, le tableau de bord et la console centrale, vient apporter une touche de chaleur.
Au final, cette Brabus 1000 SEL affiche un charme directement ressorti des 80’s. C’est moins ostentatoire que ses soeurs modernes, transformées en véritables missiles et blindées de technologie… c’est eut être pour toutes ces raison qu’on en ferait bien son daily… sachant qu’elle s’est vendue 9000 $ aux enchères il y a quelques jours !
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C est ma voiture .je vais la cherchez début janvier 2020 .
J’ai la chance d’avoir vu une dans ma jeunesse en algerie c’etait a zeralda dans les annees 80, une noire