’72 Datsun 240Z – Sushi thon et wasabi
par Rémi | 29 mai 2020 | Street |
Cette Datsun 240Z a bouffé du thon ! Ouais ! Du thon, ça change du lion ! Et vous moquez pas, le thon est un prédateur féroce qui ne craint que l’orque dans son milieu naturel. Mais c’est pas vraiment le sujet… Elle est énervée disais-je, et je vais vous expliquer pourquoi. Aujourd’hui, je vous parle swap moteur et jantes à déport !
La Datsun 240Z ! Alors pour ceux qui seraient un peu paumés comme moi entre les Datsun, Nissan, 240Z, Fairlady et j’en passe, je vous explique rapidement. En 1933, Datsun, qui est alors un constructeur indépendant, est racheté par Nissan. Et ils vont continuer à fabriquer des Datsun, dont la 240Z qui débarque en 69. Mais au Japon, elles seront vendues comme des Nissan, appelées Fairlady Z, et motorisées différemment. Voilà pour faire simple. En 1983, Nissan va dissoudre Datsun et tout vendre comme des Nissan. Datsun sera ressuscité en 2013 en tant que marque low-cost. C’est moche…
Maintenant c’est plus clair ? Parfait. Alors la 240Z, on vous en a déjà parlé, on vous a même présenté une rare version ZG. Aujourd’hui, celle que vous avez sous les yeux a bouffé un 2JZ. Après avoir troqué un petit 6 en ligne 2.4L atmosphérique pour un 3.0L biturbo, on joue plus dans la même cour. Le 2JZ, on le présente plus, c’est le cœur qui a fait la célébrité et la popularité de la Supra A80. Et dans une 240Z, il n’a qu’un peu plus d’une tonne à emmener. Autant vous dire qu’une fois la pédale de droite au fond, le bordel doit déménager sévère. Les poneys passent par une manuelle à 5 rapports de Supra A70 et un arbre Freeden Engineering. J’ai pas de chiffres exacts, mais l’engin est estimé autour de 600 chevaux.
Ouais ouais, 600 chevaux, la puissance d’une Mclaren 12C dans une 240Z. Avec son 2JZ sur le nez, autant vous dire que le train arrière doit être un peu léger et avoir des tendances libertines. Pour contenir ses intempérances (oui, je vous ai placé intempérances sur DLEDMV…), on trouve quand même un autobloquant de 300ZX et des gommarsds Toyo Proxes. J’ai pas les tailles, mais c’est certainement pas les 175 d’origine. Puis c’est pas la taille qui compte à ce qu’on raconte. En tout cas c’est ce que ma femme dit toujours…
La petite sportive japonaise s’est payée une remise à niveau de ses trains roulants, avec notamment des combinés D2 Racing pour asseoir la caisse et ajouter un peu de rigidité à tout ça. En plus de ça, la Z a reçu un gros upgrade sur le freinage. Ce sera vraiment pas de trop pour freiner les ardeurs du gazier de Supra enragé. Faut dire qu’avec les tambours d’origine à l’arrière, la confiance était sans doute limitée. Maintenant, avant de monter sur les freins, faudra d’abord jeter un coup d’œil dans les jolis rétro posés sur le capot.
Et le clou du spectacle, c’est sans doute ce set de jantes de chez CCW. Ces Classic 5 à cinq branches (comme leur nom l’indique) reçoivent un déport prononcé et un traitement noir gloss au centre qui contraste bien avec le tonneau en alu poli et les inscriptions jaunes qui ont été posées sur les flans des Toyo. Les pare-chocs ont été retirés, les répétiteurs de cligno aussi, ce qui libère la face avant et lui fait gagner en agressivité. Ajoutez à ça les extensions d’ailes rivetées et les protections de feux noires, et vous obtenez un cocktail vraiment explosif visuellement.
Alors cette Z ? Je vous avais prévenus qu’elle avait bouffé du thon… Et j’insiste, le thon est vraiment un animal terrifiant quand on est une sardine ! Donc souvenez-vous de jamais sous-estimer une 240Z, il n’est pas exclu qu’elle ait avalé un 2JZ et qu’elle vous dépose. Ce serait la honte !
alala le 240Z, ça fait bien des années que cette caisse me fait rêver avec un swap comme celui la ou un rb26 c’est parfait.
Très beau projet, presque digne de « Wangan Midnight » pour ceux qui connaissent!!!