Lamborghini Jarama GT de 1972 – Jara… Quoi ?
par Tim | 20 novembre 2020 | Street |
Lamborghini c’est un peu comme certains acteurs. On a tellement l’habitude de ces modèles iconiques hypers connus, que tout le reste est anecdotique. D’ailleurs, Lamborghini Jarama, ça vous parle ? C’est un cocktail au bar du coin ? Un espèce en voie d’extinction ?! Bougez-pas, on vous raconte tout ça !
Alors rassurez-vous, on est pas là pour vous parler d’une nouvelle potion qui fait mal au crâne ou d’un énième animal que le réchauffement climatique va faire disparaître. Quoi qu’il arrive, dans un cas comme dans l’autre, ce s’ra de votre faute ! Aujourd’hui, c’est la Lambo Jarama qui pose ses roues chez nous. Et le premier truc qui frappe (aïe !), c’est que rien qu’en regardant son look, on se dit qu’elle a quelque chose de différent. Quelque chose d’un peu américanisant. Et pour cause ! Elle a été dessinée pour coller au mieux avec les exigences de sécurité du marché US.
C’est Bertone qui est missionné pour créer la ligne de la bestiole, et Marcello Gandini qui use du crayon pour imaginer la voiture. Descendante de l’Islero et baptisée Jarama GT, cette GT 2+2 embarque le V12 Bizzarini de 3.9L à l’avant. Ici, c’est 350 poneys qui sont envoyés aux roues arrières via une boîte 5 manuelle.
Et… C’est à peu près tout. Rien. Un peu comme ses chiffres de vente en fait. Oui, cette caisse à été un réel bide. Et c’est pas les 6 carbus Weber du V12 hurlant qui permettent de changer la donne. Dès sa sortie, la Jarama apparaît lourde, mal finie, et son style est… Clivant. On aime ou pas, mais force est de constater qu’il y a pas grand monde qui a aimé puisque seuls 177 exemplaires trouvent preneur.
Pourtant, ainsi dotée, la Lambo pouvait croiser à plus de 240 et boucler le 0 à 100 km/h en 6.6 secondes. C’est loin d’être dégueu ! A partir de 1972, Lamborghini tente de corriger les erreurs de la Jarama en présentant une version allégée de 100 kg, plus puissante de 15 ch, et une ligne plus agressive, la Jarama GTS. Mais 150 exemplaires de GTS vendus plus tard en 1976, le bilan c’est… Pas fou. La crise pétrolière à mis fin à l’Urraco qui devait sauver la marque, et la Jarama, après l’Islero, est un échec. Après avoir fait de la Jarama son daily, Ferrucio Lamborghini revend le reste de ses part en 1974 à nos amis horlogers.
Reste qu’aujourd’hui la Jarama est méconnue. Grâce à son style qui revient à la mode, elle pourrait retrouver des amateurs qui sauraient lui donner plus de visibilité et retrouver la superbe qu’elle n’a jamais eue. Ici, on la verrait bien à côté d’une grosse Muscle Car au grand prix des feux rouges ! Avouez que ça aurait de la gueule !Surtout que celle-ci semble avoir une face avant modifiée, lui donnant un air plus agressif. Sinon un bon swap des familles avec un V10 de Gallardo ça vous dit ? Alors continuez de nous suivre, parce que des idées à la con, on en a plein !