Les ricains et leur manie de coller des V8 de partout. En même temps, en Californie, il parait que les Jaguar XJ6, c’est comme les Clio chez nous, on en croise à tous les coins de rues. Et souvent, une bonne cure de jouvence ne leur ferait pas de mal… Bon là, la cure de jouvence, elle fait plus de 1000 ch !

Plus je tombe sur ce genre de caisse, et plus j’me dis que les gars ont bien raison. A quoi ça sert de s’prendre la tête ? « Non mais attends, tu comprends, une Jaguar ça se respecte, vu son statut… » gnagnagni gnagnagna ! Comme je les plains d’être aussi malheureux dans leur tête. Alors qu’un peu de folie, un peu de rock’n roll en enlevant la poutre qui leur coince le sphincter, comme ça leur ferait du bien.

En tout cas aux States, ce genre de considération, ils s’en battent les roustons tellement fort qu’ils pourraient balancer de la mayonnaise dans les mimosas ! Oui, là bas, c’est le fun et surtout, le chrono sur le 1/4 de mile avec en guise de valeur étalon la barre des 10 secondes… rappelez vous le désormais célèbre « tu m’dois une caisse qui est dans les 10… ». Eh bien l’ami Dom il aurait pu voir Rian s’pointer aux Race Wars au volant d’une anglaise. Totalement décalée et surement plus pompelup que la Supra ou la RX7 Veilside . En tout cas, ça aurait eu bien plus de gueule que la Jetta et de ses 4 disques sans étriers du pauv’ Jesse !

Notre Jaguar XJ6 est sortie d’usine en 70, normal, ça rime ! Aussitôt elle a pris la direction de la Californie. Là bas, elle va servir de paisible déplaçoir avant de se retrouver entre les mains de son proprio actuel. Largement défraichie, elle avait bien besoin de retrouver la forme… et quelle forme !

Avec c’te bestiole mi-anglais mi-américaine, on entre dans le milieu du custom. Tout a été refait sur mesure afin d’encaisser la charge qui allait débarquer. Châssis renforcé, suspensions réglables, pont en mode warrior, freinage XXL, le gars n’a pas fait les choses à moitié. En même temps, fallait accueillir le nouveau gazier, un big block Chevy de 540 ci (8,8 l), revu en profondeur et shooté au NOS pour pouvoir afficher une puissance à 4 chiffres. Oui, 1000 ch ça aide à faire fondre la gomme et laisser deux belles et grosses traces noires sur plusieurs centaines de mètres. Ca aide aussi à pulvériser la barre du 1/4 de mile en 9,85 secondes à une vitesse de 225 km/h. Enervée la vieille anglaise…

Histoire de faire passer tout ce beau monde aux roues arrière, le pilote peut compter sur un boitoto 4 rapports Chevy 200-4R. Le truc de Caterpillar capable d’encaisser la charge des huit gamelles énervées. Gosso merdo, tu soudes, ça part et ça ne s’arrête jamais !

Dehors, l’anglaise s’est dévergondée. Même si la robe grise essaye d’apporter une touche de sobriété. Enfin à voir la gueule du monstre, on comprend qu’il n’est pas là pour mener promener Kiki le caniche… ou alors Kiki, il a la truffe qui risque de passer à travers le trou de balle ! Face avant hyper ventilée, débarrassée de pare-choc, jantes chromées en 18″ et capot bosselé afin d’évacuer les calories du V8.

Dedans le traitement est aussi sobre que viril. Sièges de XJR tendus de cuir noir et arceau alors que le tableau de bord a toqué sa ronce de noyer contre un placage de type carbone look parsemé de commodos et manos. Comme nous sommes aux States, l’engin est street legal. Il embarque donc la sono qui va bien… et les portes-gobelets !

Si avec cette Jaguar XJ6 V8 Big Block de 1000 ch il y a de quoi choquer les plus fragiles, il y a surtout de quoi défoncer le chrono sur toutes les bouts de ligne droite qui se présentent devant l’anglaise. Une vraie machine à souder et à énerver les puristes… un bon gros kiff comme on les aime sur DLEDMV !

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